Bienvenue dans l'Association pour l'Etude de la Résistance Intérieure des Alsaciens

  1. Evènement en cours
    18
    OCT. 24
    18
    OCT. 24
    Réunion du comité
    Siège Région Grand Est
    1 Place Adrien Zeller
    67000 Strasbourg

    Vous trouverez le plan pour vous y rendre ici

    Coordonnées GPS : 48.59933947585153, 7.760422903695794

  2. Actualités
    Date : 28/09/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Hommage à Hélène Wucher
    Allée Hélène Wucher à Obernai

    L'AERIA, par la présence à Obernai de Jean-Louis Biersohn, Marie Goerg-Lieby et Marie José Masconi a pris part à l'inauguration par la municipalité, samedi 28 septembre de « l'allée Hélène Wucher » honorant  une grande dame de la résistance alsacienne.

    A 16 ans, Hélène surnommée Nénette, fille du couple Ernest Kuntz garde forestier du Willerhof, et Marie , guide spontanément jusqu'à la nouvelle frontière (tracée au sommet du massif vosgien par les nazis en 1940 entre l'Alsace annexée de fait au IIIe Reich et la France) des dizaines de compatriotes Tous candidats à l'évasion : prisonniers de guerre français, requis au STO ou Alsaciens qui à partir de 1942 veulent échapper à l'incorporation de force dans les rangs allemands. Malgré les risques et même la venue de Feldgendarme dans la maison forestière, la courageuse adolescente, continue avec l'aide de sa mère, de l'abbé Hirlemann du mont Sainte-Odile et d'autres Obernois qui donnent quelques victuailles, à héberger, nourrir et accompagner des fuyards sur le chemin de la liberté . 

    Ils seront très peu après la Libération à remercier la jeune fille qui leur avait montré la voie par la Rotlach, le Champ du Feu et le Climont soit une vingtaine de kilomètres dans la forêt. 
    La Croix de guerre, la médaille du Soldat sans uniforme et tardivement dans les années 60 la Légion d'Honneur furent attribués à Hélène Wucher. 
    Celle-ci resta toujours discrète sur ses mérites de passeuse même auprès de Marc, son fils unique. Les marcheurs qui veulent relier le cœur d'Obernai, près du parking Sainte-Odile, au parc en longeant la rivière Ehn, peuvent désormais lire sur un panonceau à proximité de la nouvelle allée le parcours de cette jeune résistante. Grâce à son civisme, sa connaissance du terrain mais sans réseau officiel, elle sauva une centaine d'hommes des griffes du nazisme.



    Plaque de l'allée Hélène Wucher à Obernai.

    Panneau du parcours Hélène Wucher.




    Date : 27/09/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Exposition de l'AERIA au collège d'ORBEY

    64e étape de notre exposition, du 16 au 27 septembre ! Jamais encore l'exposition de l'AERIA n'avait pris la route pour le pays welche, c'est à dire des communes haut-rhinoises francophones au dessus de Kaysersberg et en dessous du lac Blanc et du col du Linge, symbole de combats acharnés en 14-18...

    C'est grâce à Claude Schmitt (Union national des combattants UNC du pays welche) qui a mis sur pied un beau programme 2024/2025 en l'honneur du 80e anniversaire de la Libération que l'exposition de l'AERIA a trouvé sa place. Au CDI du collège Georges Marthelot sur les hauteurs vertes de Orbey. Laurence Zuccaro, principale du collège, nous a accueillis dans cet établissement scolaire recevant environ  300 collégiens de cette vallée .

     Quatre classes de 3e ont vu l'expo avec trois enseignants histoire-géo et une collègue de lettres. Les enseignants ont même mis au point un questionnaire qui a permis aux élèves de chercher les informations essentielles. D'autres élèves ont été intéressés par l'exposition mais, sans accompagnement pédagogique, celle ci est trop dense en matière de texte. Et ceci s'accorde mal avec les difficultés de concentration de la plupart des élèves d'aujourd'hui... Conclusion : la future expo résumée (15 panneaux au lieu de 31) devrait mieux répondre à cette problématique.




    Date : 15/09/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Découverte du musée 1939-1945 à Hagondange

    Renouant avec sa tradition de voyage-découverte mémorielle, l'AERIA a proposé à ses adhérents de découvrir dimanche 15 septembre le musée de l'Association pour la Conservation de la Mémoire de la Moselle (ASCOMEMO).

    Installé à Hagondange dans un grand hangar, ce musée qui est soutenu financièrement par la commune et le département est à nul autre pareil. Contrairement au Mémorial d'Alsace Moselle à Schirmeck, il ne donne pas à voir des photos mais il regorge d'objets authentiques fort bien mis en scène : plaques de rues ou de places renommées par les nazis, livres de classes en allemand conçus pour les écoliers mosellans pour la rentrée de septembre 1940, cartes de ravitaillement etc.. Le tout patiemment réunis par l'ASCOMEMO ses membres et son président Philippe Wilmouth docteur en histoire. Un vrai passionné de cette période si méconnue qu'est l'annexion de fait par le IIIe Reich de l'Alsace et de la Moselle dont ce musée reflète concrètement la sinistre réalité ainsi que la déportation de la communauté juive, la résistance et l'incorporation de force sans oublier le camp soviétique de Tambov. La  visite par une dizaine de membres de l'AERIA s'est faite grâce aux commentaires avisés et captivants de Pascal Fritsch, membre de l'ASCOMEMO. A refaire !



    Pascal Fritsch fait visiter le musée à l'AERIA


    Date : 03/09/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : Damien Kleinmann
    Lettre d'information - rentrée 2024

    LETTRE D’ INFORMATION -  Rentrée 2024



    Chères amies, chers amis de l’AERIA, 


    Sortie en Moselle à l'espace mémoire de l'ASCOMEMO 1939-1945, Musée d'histoire à Hagondange

    L'Association pour la Conservation de la Mémoire de la Moselle (ASCOMEMO) en 1939-1945 nous attend nombreux dans son espace mémoire, ce  dimanche 15 septembre. RDV sur place à 10 heures, déplacement en voiture individuelle (189 km, covoiturage conseillé) et repas au restaurant Le Faubourg  (compter 35 € environ) à l’issue de cette visite pilotée par Philippe Wilmouth, docteur en histoire et fondateur de ce lieu (à découvrir aussi ) sur internet. 

    On peut encore réserver le repas auprès de mireille.hincker@orange.fr     Tel 06 63 64 75 11  avant le 8 septembre , délai de rigueur !


    Exposition

    Notre expo sera installée mi-septembre au collège d'Orbey, puis du 3 au 14 novembre à Plaine, ensuite du 15 au 30 à Illkirch-Graffenstaden. D'autres sites sont prévus pour le premier trimestre 2025.


    Média

    L'été a été propice à plusieurs articles de presse. Un texte des DNA fait référence à la Lettre  ouverte de l'AERIA dénonçant les passages historiquement inexacts relatifs au procès de Bordeaux écrits par Hervé Le Tellier (qui n'a toujours pas daigné répondre), l'autre dans Le Figaro rappelle que les incorporés de force sont des victimes du nazisme encore méconnues, leurs orphelins ignorés pareillement de la France comme de l'Allemagne. 

    Une tribune libre parue dans Le Monde et signée par Brigitte Klinkert et Benjamin Huin demande à ce que l'annexion de fait des trois départements 1940/1945 et l'incorporation de force soient enseignés dans les collèges et lycées. Nous connaissons tous le lien étroit entre Résistance alsacienne et incorporation de force. Que ce soit par les tracts appelant au refus, rédigé par Alphonse Adam et son groupe (six jeunes condamnés à mort et fusillés le 15 juillet 1943 au stand Desaix), les réseaux d'évasion de passeurs pour les réfractaires à l'incorporation de force ou encore l'ignominie suprême, les résistants de la Main Noire obligés d'intégrer les rangs allemands après leur pseudo- libération du camp de sûreté de Vorbrück-Schirmeck !

    Très belle cérémonie commémorative samedi 31 août, 80 ans après l'assassinat au KL Natzweiler Struthof d'une balle dans la tête de 106 membres du réseau Alliance et de 35 hommes du Groupe Mobile Alsace-Vosges. Là aussi, les DNA ont rendu compte de cette cérémonie à laquelle plusieurs centaines de personnes assistaient, dont les élèves de collège Frison-roche et la chorale de Sarre-Union dont les interprétations ont amplifié l’émotion du moment. L'AERIA était représentée par Mireille Hincker qui a œuvré sans relâche pour que le souvenir du réseau Alliance perdure, Jean-Marie Esch, Jean-Louis Biersohn au titre de président du Souvenir Français local, Damien Kleinmann et moi-même. 


    En vous souhaitant bon courage pour cette rentrée qui ne voit toujours pas le retour de la colombe de la paix, recevez les salutations amicales de Marie Goerg Lieby et du comité de l'AERIA, Jean Marie Esch , Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie José Masconi, François Le Normand, Jean-Louis Biersohn, Marie Claire Allorent, Jean-Max Morillon ,avec Eric Le Normand, chargé de mission.


    Cérémonie le 31 août en hommage aux 106 résistant(e)s du réseau Alliance et aux 35 du GMA Vosges exécutés dans la nuit du 1 au 2 septembre au KL Natzweiler Struthof. 
    Mireille Hincker, Guy Caraes et Liliane Jérôme ont pris la parole.

    Date : 27/08/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Une rue Paul-Wormser

    Une rue Paul-Wormser inaugurée à Sainte-Radegonde dans l’Aveyron

    Le 17 août 2024, la commune de Sainte-Radegonde dans l’Aveyron a inauguré une rue au nom de Paul Wormser mort dans cette commune, exécuté par les nazis. La cérémonie était présidée par Laurence Pages-Touzé, maire de la commune.

    Paul Wormser, né à Colmar le 11 juillet 1905 est mort à Sainte-Radegonde le 17 août 1944. Il avait fait des études de chirurgie dentaire à l’université de Strasbourg avant de devenir chef du service de stomatologie à l’hôpital de Colmar tout en ayant un cabinet en ville.

    Mobilisé septembre 1939, il n’est pas rentré après l’armistice de juin 1940 puisque les Juifs y étaient proscrits dans l’Alsace annexée de fait. Il a ensuite occupé plusieurs postes de dentiste à Rumilly (Haute-Savoie) puis à Tulle (Corrèze). En 1944, il est allé rejoindre sa mère Cécilia Wormser née Lévy réfugiée à Lassouts (Aveyron). En juillet, il porta secours à des maquisards du secteur, blessés lors d’affrontements. Il fut arrêté le 19 juillet, emprisonné à Rodez. Un régiment de Waffen SS en route le nord emmena 30 prisonniers-otages dont Paul Wormser. Tout ce groupe a été fusillé le 17 août au champ de tir de Sainte-Radegonde.

    Paul Wormser a également eu une carrière de sportif. En 1936 à Berlin, lors des Jeux olympiques, il a remporté la médaille de bronze de l’épée par équipes avec l’équipe de France.

    Ci-dessous, un lien conduit vers l’inauguration de la rue mis en ligne par la commune (cliquez une fois sur l'article et dans la page qui s'ouvre cliquez sur le lien).



    Paul Wormser, escrimeur français, à Berlin en 1936.
    Source Wikipédia
    Origine : Cette image provient de la bibliothèque en ligne Gallica sous l'identifiant ARK bpt6k7634786v

    Date : 09/08/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Lettre d'information Eté-2024

    Chers amis, chères amies de l’AERIA,

    Au milieu de l'été et d'une actualité internationale de plus en plus inquiétante ainsi que d'une situation politique nationale très floue, je viens vers vous avec quelques nouvelles plutôt positives.

    HOMMAGE AUX RESISTANTS DU KL NATZWEILER-STRUTHOF 

    Il faut saluer le succès, pour une première édition, de notre participation aux « Sentiers plaisir », organisés par l'Office du Tourisme de la Vallée de la Bruche. L'AERIA a en effet proposé dans ce cadre une randonnée mémorielle, conçue par François le Normand et Jean-Louis Biersohn, deux membres du comité habitant la vallée de la Bruche, autour du site du KL Natzweiler-Struthof. Quatre semaines de suite en juillet, de 9h à 13h à raison d’une matinée par semaine, des groupes d'une dizaine à une vingtaine de participants se sont retrouvés sur les traces des déportés. 

    A partir de la gare de Rothau, lieu d'arrivée de milliers de victimes du nazisme, jusqu'à la carrière de granit rose en passant par la sablière, lieu d'exécution d'environ 400 opposants à ce système totalitaire, en longeant la bâtisse qui servit de chambre à gaz, le lieu de l'ancien crématoire et la « villa du commandant, on a marché et écouté les explications. Les questions ont crépité, les bénévoles de l'AERIA qui avaient bien potassé leur sujet ont su y répondre. Ils avaient même prévu du visuel sous forme d'agrandissements plastifiés de photos du site du Struthof d’avant-guerre (avec ferme et skieurs) et d’après, avec baraques, en plus des dessins tragiquement réalistes dus au déporté Henri Gayot. Il a été question des Alsaciens ayant travaillé à la route menant au camp de concentration pour son ouverture en mai 1941 mais aussi des Alsaciens qui y furent détenus. Nous avons évoqué les destins de trois résistants Raymond-Lucien Klee, agrégé de philosophie (1907-1944), Marcel Masson, bûcheron et agent de liaison né à Wildersbach et celui du jeune chrétien mennonite Jean Paul Kremer. Beaucoup d'efforts donc mais récompensés par le sentiment d'avoir été utiles et apporté une réponse aux attentes de personnes de la vallée, de la région et d'ailleurs. Donc, à refaire donc en 2025 !

    EXPOSITION 

    Notre expo est au repos cet été mais elle sera installée en septembre à ORBEY où une série d'évènements associant scolaires et grand public ponctuera le 80e anniversaire de la Libération en 2024 et 2025. Eric Le Normand est d'ailleurs invité à donner une conférence au BONHOMME le 22 février.  L'exposition sera installée sur plusieurs autres sites d'ici la fin de l'année, Illkirch-Graffenstaden, Plaine voire Sélestat et Obernai.

    LETTRE OUVERTE de l’AERIA 

    À la suite de celle-ci dénonçant les phrases historiquement inexactes relatives au procès de Bordeaux par l'écrivain Hervé Le Tellier, j'ai enregistré plusieurs retours encourageants de personnalités auxquelles j'avais envoyé ma réaction. 

    On m'a fait toutefois remarquer que je n'avais pas cité le fameux passage du livre « Le nom sur le mur » aux éditions Gallimard. Le voici donc : « On n'a pas voulu emprisonner les « malgré-nous » alsaciens de la 2e division SS Das Reich qui représentaient pourtant les deux-tiers des accusés. Le verdict accablant du procès de Bordeaux n'aura aucune conséquence, et quand les églises d'Alsace sonneront le tocsin à la suite des condamnations, l'amnistie viendra l'annuler. La pauvre Creuse rurale peut bien pleurer ses morts. Elle devra s'incliner devant la riche Alsace industrielle, seule région de France où jamais personne n'aura jamais été nazi ». 

    Notre colère à la suite de cette accumulation de raillerie et de contre-vérités n'a pas trouvé jusqu'ici d'écho dans la presse régionale ou nationale... En revanche le président de la Région Grand Est nous a adressé un courrier dès le 27 juin. Franck Leroy écrit notamment : « Comment juger et donc comment condamner des hommes dont l'enrôlement de force sous uniforme allemand était lui-même constitutif d'un crime de guerre ? Cette situation spécifique qui a engendré de profondes déchirures nécessite que l'on soit précis. Et comme vous le soulignez très justement, les responsables nazis du massacre n'ont eu jamais payé leurs actes devant la justice. Vous renouvelant mes remerciements pour votre engagement au service de l'histoire de la Résistance alsacienne et demeurant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame la présidente, en l'assurance de ma considération distinguée ». « Que cet élu soit vivement remercié de son soutien !

    EDITION 

    Les membres de l'AERIA sont aussi des auteurs. Nous sommes fiers d'annoncer la parution de plusieurs livres. Ainsi « Les 42 » ouvrage de Xavier Gillig et Jacques Stoll, tous deux fils d'officiers de réserve convoqués par les Allemands au camp SS de Cernay afin d’endosser l'uniforme allemand. Ce qu'ils refuseront et ils seront déportés Nacht und Nebel en juin 1944 au camp de Neuengamme dont plus de la moitié ne reviendront pas.  

    Récemment paru aussi « Avant pendant et après la Shoah, la famille Hirschler », ouvrage d’Alain Hirschler, fils du grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin René Hirschler et de son épouse Simone, déportés et assassinés à Auschwitz et Mauthausen. 

    Bertrand Merle, connu pour l'ouvrage « 50 Mots pour comprendre la Résistance alsacienne 1939-1945 » livrera bientôt lui aussi son recueil sur les 24 titulaires de la médaille de la Résistance natifs de Haguenau. Comme il y a plusieurs salons du livre cet automne dans la région, vous en entendrez parler !

    SORTIE EN MOSELLE 

    Après son report suite aux élections, les inscriptions sont réouvertes (auprès de mireille.hincker@orange.fr) pour notre sortie au surprenant musée de Hagondange, œuvre de l'Association pour la Conservation de la Mémoire en Moselle 1939-1945, DIMANCHE 15 SEPTEMBRE. Déplacement en voiture individuelle (covoiturage conseillé) et déjeuner dans un restaurant après cette visite pilotée par Philippe Wilmouth, docteur en histoire et fondateur de cet espace unique en son genre.


    En espérant que la paix finisse par avoir le dernier mot sur la planète, recevez les salutations amicales de Marie Goerg Lieby et du comité de l'AERIA :Jean Marie Esch , Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie José Masconi, François Le Normand, Jean-Louis Biersohn, Marie Claire Allorent, Jean-Max Morillon ainsi qu’ Eric Le Normand, chargé de mission.



    Date : 31/07/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    En savoir plus sur l'histoire du KL Natzweiler-Struthof
    Lundi 29 juillet, trois bénévoles de l'Association pour des Etudes sur la Résistance Intérieure des Alsaciens (AERIA) ont mené la dernière des quatre sorties avec un groupe d'une vingtaine de marcheurs fans d'histoire. 

    Le pari était risqué : pouvait-on proposer un cheminement autour du site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof dans le cadre des « sentiers plaisir » de l'Office de Tourisme de la vallée de la Bruche ? 
    La réponse est affirmative vu l'intérêt du public sensible à l'offre conçue par François Le Normand et Jean-Louis Biersohn avec le concours occasionnel sur le terrain de Marie Goerg-Lieby. Participation encourageante pour cette première proposition (entre une dizaine et une vingtaine de participants) avec de nombreuses questions intéressantes des groupes. 

    La formule était bien pensée du côté des organisateurs qui donnaient à voir des agrandissements de photos reproduisant le site du Struthof avant et après l'installation du camp de concentration ainsi que de réalistes dessins faits par le déporté Henri Gayot. Premières explications devant la gare de Rothau (où arrivèrent la majorité des milliers de déportés de toute l'Europe) puis co-voiturage jusqu'au parking près de l'ancienne auberge du Struthof, proche de ce qui fut la chambre à gaz. D'autres commentaires sont donnés dans la montée des escaliers en granit longeant l'ancien crématoire dans la forêt ainsi qu'en face de l'ex « villa du commandant ». 

    Composés de personnes majoritairement d'Alsace notamment de la vallée mais aussi d'ailleurs, de jeunes et de plus âgés, les différents groupes ont ensuite marché jusqu'à la sablière. Lieu d'exécution des jeunes de Ballersdorf, (appréhendés après avoir voulu fuir en Suisse et échapper à l'incorporation de force) et d'environ 400 autres victimes du nazisme. 

    Cheminement par un sentier ombragé (par chance, peu de pluies sur les quatre visites) pour atteindre la carrière de granite rose. C'est son filon qui avait justifié l'installation du camp de concentration en 1941, le seul dans l'Hexagone, lorsque l'Alsace et la Moselle étaient annexés de fait. Un des plus durs aussi avec la surpopulation de déportés et le grand nombre de SS. 

    Le changement de stratégie des dirigeants SS du camp fut exposé. D'abord axé sur le granit rose pour de futurs monuments à la gloire du IIIe Reich puis, suite à la transformation dès 1943 du fait de l'économie de guerre, avec le démontage de moteurs d'avions des usines Junkers dans la carrière . 

    L'implication d'habitants de la région ayant travaillé sur le site, notamment pour réaliser la route d'accès avant l'ouverture du camp fut citée. De même que les parcours de vie de courageux résistants alsaciens déportés au KL Natzweiler : l'agrégé de philosophie Raymond Lucien Klee, le mennonite Jean Paul Kremer et le natif de Wildersbach Marcel Masson.  L'équipe de l'AERIA qui remercie l'Office de Tourisme de la vallée de la Bruche de la confiance qui lui a été faite et le public de sa participation, songe déjà à renouveler sa proposition de randonnée historique autour de ce site mémoriel unique en France.


    Devant l'ancienne chambre à gaz


    Date : 20/07/2024
    Auteur : < Non défini >
    Article DNA de B.S. sur la randonnée commémorative au camp de Natzweiler-Struthof
    ?
    Article DNA du 20 juillet 2024 de B.S. 
    Date : 25/06/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Lettre ouverte à Hervé Le Tellier
    Strasbourg, le 10 juin 2024    

    Lettre ouverte à Hervé Le Tellier

    Comme d'autres, j'avais apprécié votre précédent livre, « L'Anomalie »qui s'est vendu à 1,5 million d'exemplaires et qui a électrisé les lecteurs et les jurys. Aurez-vous également le prix Goncourt pour votre dernier livre « Le Nom sur le Mur » ? 
    Je souhaite que non. 

    Vous décrivez dans une forme classique la découverte fortuite du nom d'André Chaix sur le mur d'une maison que vous avez achetée dans la Drôme et l'enquête qui vous permet de découvrir la personnalité d'un résistant communiste mort à 20 ans sous les balles allemandes. Vous écrivez que « ce n'est pas un roman » que cette histoire et que vous n'êtes « pas non plus historien », remerciant ceux et celles qui vous ont donné des réponses à vos « questions parfois naïves ». 

    A vos lecteurs, vous dites « Pardonnez-moi les quelques erreurs car bien sûr il y en a ; parfois les mémoires vacillaient, les récits se contredisaient. Croyez-moi malgré tout, j'ai essayé de ne pas tricher ». Eh bien pour moi, c'est loupé : vous avez essayé mais pas réussi.

    Car c'est bien de la tricherie que ce long passage page 59 où vous évoquez le drame d'Oradour sur Glane et le procès de Bordeaux. Ainsi cette phrase venimeuse : « On n'a pas voulu emprisonner les « malgré nous » alsaciens de la 2e division SS Das Reich qui représentent pourtant les deux tiers des accusés ». Ben voyons, c'est si simple ! 

    Un minimum de conscience historique vous aurait permis de savoir que les 13 accusés incorporés de force dans l'armée allemande (le 14e était volontaire, mineur légal comme la majorité des autres) étaient assis à côté d'autres lampistes mais allemands ceux-là, parce que la justice française ne s'était pas donné les moyens de quérir les gradés allemands, les donneurs d'ordre, les vrais responsables.

     Ainsi le commandant Heinz Lammerding, mort en 1971 dans son lit en Allemagne, SS Brigadeführer et Generalmajor der Waffen SS, Commandeur de la 2e division SS Das Reich dans le sud de la France. Oradour-sur-Glane, c'est lui. Et d'ailleurs en 1953 au tribunal de Bordeaux Lammerding est jugé pour crimes de guerre pour les massacres de Tulle et d'Oradour-sur-Glane, condamné à mort par contumace. Il reste en Allemagne où il crée une entreprise de travaux publics. Et Heinz Barth « l'assassin d'Oradour sur Glane » mort à 86 ans dans son lit en RDA, l'ex-République démocratique allemande qui ne le jugera qu’en 1983 Il y a aussi l'officier Otto Weidinger, mort en 1990 qui fut jugé puis acquitté faute de preuves. Ou encore Otto-Erich Kahn mort en 1977 dont plusieurs témoins du procès attestent de la brutalité à Oradour. 

    Mais non, pour vous les Alsaciens incorporés de force selon le décret nazi du 25 août 1942 sur le banc des accusés sont forcément les seuls et principaux coupables. Ne me faites pas croire que vous ignorez que l'Alsace et la Moselle n'ont pas été occupées mais bel et bien annexées de fait, rattachées de force au IIIe Reich ! Que la langue française y était interdite, que les noms de famille et les prénoms à consonnance française furent obligatoirement germanisés à l'état-civil comme les noms de rues et de places, que les livres en français ont été brûlés, que le mark allemand, les lois allemandes, le système scolaire et surtout l'endoctrinement idéologique, les représailles sur les familles d’évadés, sans oublier les timbres-poste qui y ont été imposés dès l'été 1940.
     Bien sûr que vous le savez ! 
    Ou alors à quoi vous sert-il d'avoir un doctorat, d'avoir fait des études de journalisme au prestigieux CFJ et d'avoir travaillé au Monde ?
    Mais dans le fond, quelle était votre intention en comparant grossièrement comme vous le faites « la pauvre Creuse rurale » et « la riche Alsace industrielle » ? Et pourquoi la Creuse puisque Oradour-sur-Glane est en Haute-Vienne ? Vous pensiez peut -être à Marc Bloch, professeur à l’Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand dès 1939, auteur de l’ « Etrange défaite » rédigé dans la Creuse, et Résistant fusillé ?
    Riche, l’Alsace ?  Croyez-vous vraiment que de changer quatre fois de nationalité en un siècle, ça vous facilite les choses économiquement ? Changer de maîtres, de langues, de monnaies et de marchés ? Et que c'est formidable de voir ses fils porter plusieurs uniformes et les savoir soupçonnés à chaque fois d'être des traîtres potentiels ?  Enfin, perfidie suprême, vous glissez : « L'Alsace seule région de France où personne n'a jamais été nazi ».  

    Tiens donc, jamais entendu parler du Sicherungslager Vorbrück-Schirmeck un camp dit de sureté pour 15.000 Alsaciens-Mosellans réfractaires au nazisme ? Ni du « KZ Natzweiler Struthof » ?  Oui vous devez savoir : le seul camp de concentration construit dans l'hexagone français, celui où dans le camp souche et les camps annexes des deux côtés du Rhin furent déportés 52 000 résistants de toute l'Europe. Eh oui, aussi des Français d'Alsace. Par exemple Raymond-Lucien Klée, né à Haguenau en 1907, résistant gaulliste dès 1940, reçu à l'agrégation de philosophie, arrêté au lycée Hoche de Versailles où il enseignait, déporté Nuit et Brouillard au KZ Natzweiler Struthof où il fut assassiné en avril 1944 par un kapo français.

     Pour être dans l'actualité, puisque le collège de sa ville natale de Brumath vient d'être inauguré à son nom, je voudrais savoir si Marcel Weinum était pour vous un nazi alsacien ? Condamné à mort, décapité à 18 ans en 1942 à la prison de Stuttgart, il était le chef du groupe de jeunes résistants « La Main Noire » qui avait harcelé les nazis à Strasbourg durant deux ans jusqu'à jeter une grenade dans la voiture vide du Gauleiter Wagner.
    Oui, car en Alsace et en Moselle il n'y avait plus d'administration française, plus l'ombre d'un préfet, mais deux Gauleiter.
    Vous en savez assez ou plutôt vous n'avez pas voulu en savoir assez pour écrire un livre qui eût été intégralement le bel hommage à André Chaix, qu'il aurait mérité d'être.

    Marie Goerg-Lieby, présidente de l'AERIA (Association pour des études sur la Résistance des Alsaciens),
    en accord avec Jean-Marie Esch, président des Amis du Mémorial de l'Alsace-Moselle, 
    vice-président de l'AERIA
    • Association pour des Etudes sur la Résistance des Alsaciens fondée en 2002, conventionnée avec les Amis de la fondation de la Résistance. 
    • Courriel : laresistancedesalsaciens6768@gmail.com 
    • Site internet : aeria-laresistancedesalsaciens.fr 
    • Siège ; 2, rue de Barr 67201 – Eckbolsheim 

    Date : 24/06/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    LETTRE D’ INFORMATION - JUIN 2024
    LETTRE D’ INFORMATION - JUIN    2024

    Chers amis, chères amies de l’AERIA

    La dissolution-surprise suivie de sa campagne express a fait une victime collatérale.  En effet, le premier tour des élections législatives a eu raison de la sortie que votre association prévoyait de faire dimanche 30 Juin à Hagondange au musée de l'ASCOMEMO, Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle. Il est plus prudent, a décidé le comité directeur de l'AERIA réuni le 13 juin en accord avec l'historien mosellan Philippe Wilmouth, de décaler cette sortie. Ce sera pour le  dimanche 15 septembre.

    Dans quel état à cette date sera la France ainsi que l'Europe et la planète avec tous les conflits meurtriers en cours ou potentiels ? Personne ne le sait. Concentrons nous donc sur l'existant. Il ne nous porte pas forcément à l'optimisme, comme ces phrases assassines d'un de ces supposés brillants intellectuels français concernant la présence d'incorporés de force alsaciens à Oradour-sur-Glane. Si jamais j'ai une réaction à la lettre ouverte, co-signée avec Jean Marie Esch en tant que président des Amis du Mémorial d'Alsace-Moselle, je vous le ferai savoir !

    Comme il y a des écrits malhonnêtes, il y a aussi des textes lacunaires. C'est ce que j'ai constaté en courant voir aux Invalides « Résistantes! », la dernière exposition du Musée de l'Ordre de la Libération. Ainsi cette phrase figurant dans le cartel « Mortes pour la France : « agentes du SOE exécutées par injection au camp de Natzweiler (Alsace) » ... Sous une photo de la courageuse Adelaïde Hautval, le texte met en avant une partie de son action, mais contrairement à d'autres portraits de résistantes françaises, ne mentionne pas son lieu de naissance. Et sous la photo des trois Guides de France de l'équipe des Pur-Sang, on signale juste « massif des Vosges » sans préciser « Alsace annexée de fait 1940-1945 ». Bref, il y a encore des progrès à faire.

    L'AERIA apporte sa contribution cet été en proposant à quatre reprises une randonnée autour du site de l'ancien camp de concentration Natzweiler-Struthof. Une initiative figurant dans la brochure des « Sentiers Plaisirs » de l'office de tourisme de la vallée de la Bruche et portée par François Le Normand et Jean-Louis Biersohn, deux membres du comité habitant dans cette vallée et sensibilisés à son histoire tragique lors de la 2e guerre mondiale. Vendredi 5 juillet, rendez-vous à 9h devant la gare de Rothau, venez nombreux soutenir cette « première » !

    En espérant que la démocratie sorte gagnante dans les semaines à venir, recevez les salutations amicales de votre présidente Marie Goerg Lieby et du comité de l'AERIA : Jean Marie Esch , Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie José Masconi, François Le Normand, Jean-Louis Biersohn, Marie Claire Allorent, Jean-Max Morillon, avec Eric Le Normand, chargé de mission.

    Date : 20/06/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Bernard Metz : jeune homme engagé

    Dans le cadre des célébrations du 80e anniversaire de la Libération, le ministère des Sports et des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques propose des portraits de jeunes des années 1940 qui se sont engagés dans la lutte contre les nazis.

    Parmi eux, dans cette première liste, Bernard Metz, membre du réseau Martial, fédérateur des Alsaciens dans les maquis du Sud-Ouest et le scoutisme dans l'optique de la création de la brigade indépendante Alsace-Lorraine.

    Les deux auteurs, Marie-Noèl Hatt-Diener et Julien Fuchs sont deux des auteurs des 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne. Bernard Metz figure aux côtés de sportifs de la période dont Géo André ou Simone Mathieu dont un court de tennis à Roland-Garros porte le nom.

    Accès gratuit à la publication par le lien ici.

    Accès gratuit à la fiche de présentation de Bernard Metz réalisée par le ministère par le lien ici.

    Date : 19/06/2024
    Auteur : AERIA
    Photographe : AERIA
    Les 50 mots à Haguenau

    Les 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne (Le Signe) étaient à Haguenau samedi 15 juin 2024 à l'invitation de Julien Bastian, le directeur de la Maison de la presse de la Grand Rue. 

    Bertrand Merle a représenté les auteurs du livre au cours d'une séance de dédicaces à laquelle a aussi pris part Michel Weckel auteur de Entre silence et non-dits, les protestants d'Alsace face au nazisme (La Nuée Bleue) comme suite à son premier ouvrage davantage centré sur des pasteurs.

    Les clients de la librairie, dont de nombreux habitués, ont bien entendu posé quantité de questions aux deux auteurs afin de mieux connaître cette période de l'histoire de l'Alsace.


    Bertrand Merle (à gauche) et Michel Weckel. (Photo Aéria).

    Date : 19/06/2024
    Auteur : AERIA
    Photographe : AERIA
    Jazz et clarinette avec Alain Hirschler

    Alain Hirschler, membre parisien de l'Aéria, et natif de Mulhouse, avait donné rendez-vous dimanche 16 mai 2024 à la MAPA (Maison d'art populaire alsacien) de Boofzheim dirigée par Patrick Singer. 

    Le clarinettiste était accompagné par le pianiste Jean-Luc Lamps. Une centaine de personnes avait pris place dans la grange afin d'éviter les averses... 

    Le duo a interprété quantité de standards du jazz, du blues mais aussi du klezmer. Point d'orgue peut-être puisque inattendu, cette interprétation de " Dona, dona " (Zeitlin/Secunda) chanson de la comédie musicale Esterke créée en 1940 à New York et reprise par de nombreux interprètes depuis.


    Dans la grange de la Mapa, Alain Hirschler a proposé un agréable concert accompagné de 

    Jean-Luc Lamps (à gauche).
    (Photos Aéria)

    Date : 02/06/2024
    Auteur : < Non défini >
    Photographe : Franck Kobi
    Article DNA de E.S. sur l'inauguration du collège Marcel-Weinum


    Date : 01/06/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA - Document remis
    Les 50 mots à la Presqu'Ile
    La librairie Presqu'Ile située à Strasbourg dans le centre commercial Rivetoile a accueilli samedi 1er juin Bertrand Merle coordonnateur des 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne

    La séance de dédicaces a permis de nombreux échanges avec la clientèle des lieux, des nouveaux arrivants désireux de connaître l'histoire de la province mais aussi avec un public curieux d'histoire en général. 

    L'accueil de Jérôme Baraghini le responsable des lieux et son équipe a participé à la belle réussite de ce rendez-vous.


    Date : 20/05/2024
    Auteur : Esch Jean-Marie
    Photographe : Jean Schneider
    L’AERIA offre les 50 mots à Monseigneur Delannoy nouvel archevêque de Strasbourg
    Jean-Marie Esch a remis à Monseigneur Pascal Delannoy au nom de l’AERIA les 50 MOTS pour comprendre la Résistance alsacienne après l’office de confirmation célébré par le nouvel archevêque de Strasbourg le dimanche de Pentecôte 20 mai 2024 en l’église Saint Joseph de Koenigshoffen.


    La photo a été prise par Jean Schneider membre du conseil de fabrique.

    Date : 14/05/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA
    L'exposition au Gymnase Jean-Sturm
    La 63e installation de l'exposition itinérante de l'Aéria s'est déroulée au CDI du Gymnase Jean-Sturm dans le centre-ville de Strasbourg mardi 14 mai 2024. 

    Le centre de documentation et d'information de l'établissement sert de cadre de la manifestation et accueille les panneaux jusqu'à la fin du mois de mai. L'exposition est réservée aux élèves, à leurs professeurs et au personnel administratif. Jean-Marie Esch (Aéria) effectuera une visite guidée. 

    A noter que les professeurs documentalistes de l'établissement proposent aux élèves nombre d'ouvrages sur la période. La plupart de ces ouvrages évoquent l'aspect alsacien dans la Seconde Guerre mondiale.


    Les professeurs documentalistes du Gymnase et l'Aéria à l'issue du montage de l'exposition: Marie Goerg-Lieby, Pascal Andreolli (Gymnase), Emmanuelle Gasté (Gymnase), Jean-Louis Biershon, Bertrand Merle. (Photo Aéria).
    Date : 12/05/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA
    Alain Hirschler dresse le portrait de ses parents, le grand rabbin René Hirschler et Simone Hirschler

    Le MMPark à la Wantzenau a accueilli dimanche 12 mai 2024 Alain Hirschler dans le cadre de ses conférences du dimanche après-midi. Alain Hirschler, pendant la Seconde Guerre mondiale, a été un enfant caché de la fin de l'année 1943 à la Libération ainsi que ses deux sœurs Miriam et Josseline.

    Son père, René Hirschler, né à Marseille, nommé rabbin à Mulhouse où il rencontre sa future épouse Simone Lévy née dans cette ville, devient ensuite grand rabbin de Strasbourg en 1939. La famille est évacuée en Dordogne. C'est là qu'il participe à l'évasion de pilotes anglais. La famille se rend ensuite à Marseille. René Hirschler est impliqué dans l'aide aux réfugiés et dans différentes actions dont la cache d'enfants juifs.

    Sentant le danger venir, les parents conduisent les enfants à Saint-Gervais (Haute-Savoie). Trois semaines plus tard, René et Simone Hirschler sont arrêtés à Marseille, transférés à Drancy, déportés à Auschwitz et Auschwitz-Birkenau, victimes de la Shoah. Simone Hirschler est gazée le 27 avril 1944. René Hirschler meurt à Ebensee en mars 1945 après une marche de la mort peu avant la libération du camp.

    C'est avec une trame narrative qu' Alain Hirschler, né en 1938, relate le destin tragique de ses parents qu'il a peu connus mais dont il rappelle sans cesse la mémoire.
    René Hirschler a été décoré à titre posthume de la médaille de la Résistance française. A Strasbourg une rue porte son nom. A Mulhouse, une plaque au nom de René et Simone Hirschler a été apposée sur la façade de la synagogue. Dans cette même ville, une place Simone et René Hirschler a été récemment inaugurée.

    Alain Hirschler (préf. Nathalie Zajde), Grand rabbin résistant René Hirschler 1905-1945 mon père, Paris, Editions Caractères, , 60 p. (ISBN 978-2-85446-561-7) 9€



    Alain Hirschler à la Wantzenau lors de la séance de dédicaces. (Photo Aéria -BM)

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    Alain Hirschler à la Wantzenau lors de la séance de dédicaces. (Photo Aéria -BM)
    Date : 08/05/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA
    L'Aéria au 1er Salon de Walbourg
    A l'invitation de Julien Bastian le directeur de la Maison de la presse de Haguenau, deux auteurs des " 50 mots " ont participé au 1er Salon " la main, la terre & la mémoire " au musée mémorial de Walbourg les 8 et 9 mai.

    Bertrand Merle a présenté les " 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne " tandis que Nicolas Mengus a présenté au public ses nombreux ouvrages consacrés aux châteaux forts notamment son dernier dont les photos, impressionnantes et inédites, ont été prises par un drone. Il a bien évidemment participé aux signatures du livre de l'Aéria.

    Ce fut l'occasion d'échanges fructueux avec les visiteurs y compris de nombreux allemands venus en nombre.




    Bertrand Merle, Julien Bastian et Nicolas Mengus (de g. à d.) sur le stand de la Maison de la presse. (Photo Aéria - GW)
    Date : 03/05/2024
    Auteur : AERIA
    Photographe : AERIA
    Bertrand Merle invité par la paroisse protestante de Haguenau

    Vendredi 3 mai 2024, le stammtisch de la paroisse protestante de Haguenau a ouvert les portes du foyer Capito à Bertrand Merle, auteur et coordonnateur des  " 50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne ". 

    Devant un auditoire captivé et attentionné, il a présenté ce travail collectif qui met en évidence de manière transversale 50 thèmes qui peuvent définir les multiples aspects de la lutte contre le nazisme et le IIIe Reich en Alsace et hors d'Alsace. A l'issue de la présentation, autour du traditionnel café, les participants ont pu évoquer les membres de leurs familles concernées par la Résistance, la déportation, l'incorporation de force. 

    Merci à Brigitte Neiss et à son équipe pour l'organisation parfaite de l'après-midi.


    L'auteur, pendant la présentation des 50 mots. (Photo Aéria - GW)
    Date : 28/04/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA
    Passy maître espion du Général de Gaulle
    L'Aéria était bien représentée dimanche 29 avril au MM Park de la Wantzenau où Sébastien Albertelli donnait une conférence sur le chef du BCRA (Bureau de  de Londres, le colonel Passy, de son vrai nom André Dewavrin. Polytechnicien, il avait rapidement choisi la France libre. Tout était à construire: il n'avait au départ à sa disposition qu'une table et une chaise dans une pièce aux dimensions réduites...

    Comment deux hommes qui n'avaient pas d'atomes crochus ont-ils pu s'entendre afin de mener à bien la mission difficile de mettre en place un service d'espionnage efficace dans le cadre de la Libération?

    Embrouillé dans une affaire de gros sous il a arrêté sa carrière dans l'espionnage après-guerre pour la poursuivre dans le privé.


    Le colonel Passy. L'espion du général de Gaulle. Sébastien Albertelli. Tallandier. 26,90 euros.




    De gauche à droite :Jean-Max Morillon, Bertrand Merle, Sébastien Albertelli l'auteur de Passy, Dominique Soulier - MMPark, et Marie Goerg-Lieby à lissue d'une conférence passionnante. (Photo Aéria  - PF)
    Date : 27/04/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : Jean-Max Morillon
    Inauguration de l'exposition AERIA à Oberhausbergen
    L'exposition "La Résistance des Alsaciens" est  visible au Pré'o , rue du général de Gaulle à Oberhausbergen jusqu'au 11 mai. 

    Regina d'Almeida, née au Brésil et adjointe  la culture, a expliqué avoir découvert la spécificité de l'histoire alsacienne durant la Deuxième guerre mondiale grâce au parcours de son beau père Joseph Gast. 

    Plusieurs élus présents ont aussi fait part des destins de leurs proches dans la période 1940-1945, une séquence sur laquelle l'exposition donne beaucoup à voir et à lire. 

    Trois classes de l'école élémentaire profiteront des explications de Jean Marie Esch, vice-président de l'AERIA  et récemment élu président des Amis du Mémorial d'Alsace Moselle. Un groupe d'ados de cette commune aux portes de Strasbourg fera aussi le déplacement pour cette 62e installation de l'exposition depuis sa création en 2016. 

    A noter mardi 7 mai à 18h, la conférence de Marie José Masconi sur les résistantes alsaciennes et mosellanes, des portraits de femmes héroïques. Exposition visible aux heures d'ouverture de la médiathèque, voir www.oberhausbergen. com


    Discours inaugurales de Madame Regina d'Almeida et de notre présidente.


    Jean-Marie Esch présente notre exposition.


    Date : 26/04/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA
    Montage de l'exposition à Oberhausbergen
    L'Aéria au PréO d'Oberhausbergen

    L'exposition itinérante de l'Aéria est actuellement installée au PréO d'Oberhausbergen, 5 rue du Général-de-Gaulle. Elle en est à sa 62e présentation.

    Voici, sous réserve, les horaires d'accès proposés par le PréO. Jusqu'au 11 mai.

    •     Du 27/04/2024 au 28/04/2024, le 04/05/2024, le 11/05/2024 de 10h00 à 16h00
    •     Le 30/04/2024, du 02/05/2024 au 03/05/2024, le 10/05/2024 de 16h00 à 18h00
    •     Le 01/05/2024 de 10h00 à 17h00
        
    Entrée libre.



    Deux employés municipaux (à gauche), Marie Goerg-Lieby présidente de l'Aéria, Bertrand Merle et Jean-Marie Esch après le montage de l'exposition vendredi 26 avril 2024. (Photo Aéria)

    Date : 21/04/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : Philippe Tomasetti
    L'Aéria au musée mémorial de Walbourg
    Dimanche 21 avril, visite organisée par l'AERIA du 2MCLADN c'est à dire du Musée Mémorial des Combats et de la Libération en Alsace du Nord. 

    Une douzaine de membres se sont retrouvés à Walbourg, près de Haguenau, dans un musée privé réunissant 7000 objets évoquant l'annexion de fait de l'Alsace Moselle de 1940 à 1945

    Cédric Lemaître, le responsable de cette jeune structure, déjà en cours d'agrandissement, nous a commenté le parcours et ses vitrines présentant avec réalisme différentes séquences de cette période éprouvante, particulièrement dans ce secteur où la guerre a duré plus longtemps qu'ailleurs. Une découverte instructive et conviviale.



    Les visiteurs de l'AERIA pris en photo par Philippe Tomasetti


    En exclusivité, Cédric Lemaître, notre hôte, nous fait découvrir ses trésors
    Date : 19/04/2024
    Auteur : Morillon Jean-Max
    Photographe : Marthe Baldauf
    Jean-Marie Esch devient président de l'AMAM
    Un article de M.B dans les DNA  sur le changement de président pour les Amis du Mémorial.


    Date : 18/04/2024
    Auteur : Morillon Jean-Max
    Photographe : Laura Perrusson
    Hommage à Marcel Weimum dans les DNA

    Un article de L. P. dans les DNA  sur l'hommage rendu le 15 avril à Marcel Weinum



    Date : 11/04/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Biographie de René Casagrande (1924-1944)

    René Casagrande est né le 29 mars 1924 à Schiltigheim (Bas-Rhin) dans une famille catholique. Son père est un maçon italien originaire de Vénétie qui a épousé une Alsacienne en 1921. René fréquente l'école du quartier du centre ville et n'a que 16 ans quand l'Alsace est annexée de fait au IIIe Reich.

    De l'arrestation aux camps de concentration

    Au début de 1941, René est arrêté par deux Allemands, vraisemblablement pour des motifs politiques. Dans un premier temps, il est incarcéré pendant trois semaines dans les locaux de la Gestapo, rue Sellenick à Strasbourg, avant d'être interné au camp dit de sûreté de Vorbruck-Schirmeck jusqu'en mars 1942. René  Casagrande (renommé Renatus Kasassagranda par les nazis) est ensuite libéré mais il est requis au Reichsarbeitsdienst (RAD, service paramilitaire du travail du Reich) et envoyé en Allemagne. 
    Mais quelques jours plus tard après avoir refusé de servir l'Allemagne nazie, René est transféré à nouveau au camp de Vorbruck-Schirmeck. Le 3 février 1943, il est déporté avec un autre détenu au camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Lors de son admission, il reçoit le triangle rouge des prisonniers politiques et le numéro de matricule 2652. 

    Soigné à la clinique ophtalmologique

    Plus de 7 mois après son arrivée au camp de concentration, René Casagrande bénéficie d'un traitement particulièrement rare et inhabituel dans les camps. En effet en octobre 1943, le médecin-chef SS du camp demande au commandant du camp l'autorisation de transférer trois détenus, dont René, à la clinique ophtalmologique de l'hôpital de Strasbourg régi alors par la Reichsuniversität Straßburg. L'oeil de René, blessé par un éclat de pierre lors du travail forcé dans la carrière de granite rose du camp de concentration, se remet et le déporté de 19 ans est reconnu apte au travail.

    René Casagrande est alors affecté dans plusieurs camps annexes du camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Allemagne. Il s'agit de 7 camps situés le long de la voie ferrée de Rottweil à Tübingen dans lesquels les déportés devaient exploiter des gisements de schiste bitumeux dans les sous-sols du Jura souabe afin de produire du carburant pour l'armée allemande.

    René passe d'abord par le camp de Frommern puis par celui de Dautmergen avant d'être affecté au camp de Schörzingen. C'est dans ce dernier camp qu'il est abattu au cours d'une tentative d'évasion le 5 octobre 1944. 
    D'après une enquête réalisée après-guerre par le service de recherche français de crimes de guerre ennemis, les policiers concluent qu'il semble bien s'agir d'une exécution sommaire sous prétexte d'évasion. 

    Ce n'est que le 18 novembre 1944 que la mère de René Casagrande est avisée par le commandant du camp de Dachau que son fils est décédé à 20 ans suite à une hémorragie provoquée par une blessure par balle.

    Source : 
    • Loïc Lutz, « René Casagrande », sur rus-med.unistra.fr, avril 2022 (consulté le 12 avril 2024)

    Date : 09/04/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    L'AERIA aux Journées d'Histoire régionale du Grand Est
    Organisées pour la première fois en Alsace, cet événement a réuni 80 exposants à Sainte Marie-aux-Mines, essentiellement de nombreuses sociétés d'histoire locale de tous les départements constituant le Grand Est. 

    L'AERIA, association thématique en était aussi ! Plusieurs personnes furent halte au stand et discutèrent, relatant souvent des souvenirs familiaux de passeurs ou d'incorporés de force. 

    L'historien et chargé de mission  de l'AERIA Eric Le Normand proposa une conférence sur les industriels et artisans actifs de la Résistance alsacienne. L'assistance découvrit ainsi le parcours de  Jean Paul Lacour, né à Sainte Marie -aux-Mines où il était industriel et qui faisait bénéficier la Résistance, notamment le colonel Louis Andlauer basé à Saint-Dié, d'informations recueillies auprès de la Gestapo à Sainte-Marie-aux Mines, lors de parties de chasse ou de diners fins. Un jeu dangereux qui finit par son arrestation par la Gestapo en novembre 1944, sa déportation dans des camps en Allemagne d'où il sera libéré en 1945 avant de mourir à 53 ans. Quant au résistant François Feig, il était artisan-menuisier à Reichshoffen, il réalisa une poignante couronne d'épines en bois durant sa déportation. Deux exemples parmi bien d'autres évoquées lors de cette grande rencontre des acteurs associatifs de l'histoire.


    Conférence d'Eric Le Normand, historien de l'AERIA.
    Date : 02/04/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Lettre d'information - avril 2024
    Chers amis, chères amies de l'AERIA,

    Lors de l'assemblée générale, nous évoquions la visite du « 2MCLAN», à savoir le Musée Mémorial des Combats et de la Libération de l'Alsace du Nord à Walbourg (67360, rue de l'Eglise, parking facile). 

    Notre exposition y avait fait étape fin 2023 avec un programme dense accompagné de visite guidée par Jean Marie Esch et conférences de Bertrand Merle et d’Eric Le Normand. Du coup, nous avions décidé de revenir ultérieurement découvrir cet espace d'environ 5000m2 avec salles de projection où plus de 7000 objets authentiques, régionaux voire insolites liés à la période 1870-1945 mais surtout à la 2e guerre mondiale sont exposés. 

    Dimanche 21 avril une visite guidée par un spécialiste nous est réservée de 15h à 17h. Le tarif d'entrée de ce musée est de 8 € et pour tout groupe dès 15 personnes, de 6 €. Merci donc de vous inscrire à l’adresse :  mariebg@yahoo.fr jusqu'au samedi 13 avril, si vous êtes intéressé(e) par ce musée. Comme pour l'AG, nous proposons le co-voiturage à partir de l'agglomération strasbourgeoise. Possibilité de prolonger par une soirée tarte flambée !  

    Amicalement, Marie GOERG-LIEBY et les membres du comité.


    Date : 30/03/2024
    Auteur : Morillon Jean-Max
    Les Robertsauviens dans les griffes nazies
    Article du Colonel Jean Chuberre paru dans l'Echo de La Robertsau.


    Date : 24/03/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Lettre d'information - mars 2024
    Chères amies , chers amis de l’AERIA,

    Particulièrement réussie, de l'avis général, l'assemblée générale 2024 de l'AERIA ! Une trentaine de membres y ont participé ce samedi 16 mars dans la magnifique salle de la Laube à Dambach-la-Ville, au cœur du vignoble d'Alsace centrale. 

    Félicitations à Philippe Schuhler, l'adjoint au maire Claude Hauller qui nous a accueillis et à Dorian Botinelli l'agent technique communal qui a assuré la mise en place matérielle. Indispensable en effet cette année, le superbe écran qui a permis à Jean Max Morillon de présenter le nouveau site Internet de l'association. A vous de vous en emparer, en vous rendant à l'adresse www.aeria-laresistancedesalsaciens.fr. Le résultat (agenda avec dates et lieux de l'exposition, articles de presse, trombinoscope, etc...) a été applaudi par l'assistance. Avec sa page Facebook, l'AERIA dispose enfin d'outils de communication à la hauteur.

    Une information que nous étions heureux de partager avec les participants, représentant eux-mêmes d'autres associations ou thématiques. Ainsi Gérard Michel, pour l'OPMNAM, Orphelins de Pères Malgré-Nous d'Alsace-Moselle, Marie Claire Allorent et Marie José Masconi, pour l'AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) du Bas-Rhin et Arlette Hasselbach, pour l'AFMD du Haut-Rhin.  Merci aussi à Stéphane Pir, dynamique président de la jeune association mémorielle de la Vallée de la Bruche. Quant à Jean-Marie Esch, on connait son investissement à l'AMAM, Amis du Mémorial d'Alsace Moselle. L'élection au comité de l'AERIA de Jean-Louis Biersohn, fils de la Résistante Charlotte Receveur et  actif pour la mémoire de la vallée de la Bruche1939-1945, s'est faite à l'unanimité. 

    Xavier Gillig, représentant les descendants des 42 officiers déportés au camp de Neuengamme, a évoqué la prochaine réédition d'un livre sur cette page d'histoire trop méconnue. 

    Alain Hirschler a rappelé le parcours héroïque de ses parents, le grand rabbin René Hirschler et son épouse Simone née à Mulhouse.  

    Représentant à la fois la Fondation de la Résistance et l'association des Amis de la Fondation de la Résistance, le préfet honoraire Cyrille Schott a pris la parole pour souligner le rôle de la Résistance des Alsaciens et l'importance du travail de l'AERIA. Nous lui sommes reconnaissants de sa présence à l'AG et de son intérêt pour notre mission. 

    L'association a plusieurs chantiers ouverts dont une exposition condensée en 15 panneaux, plus adaptée aux déplacements courts. Dans les prochaines semaines d'ailleurs, les rendez-vous de l'exposition se succèdent. Au Pré'O à Oberhausbergen à partir du 27 avril, à Strasbourg (au Gymnase Sturm), au collège de Marlenheim puis à la salle des fêtes de Plaine du 1er au 14 juin.


    Elle sera aussi présente avec un stand les samedi 6 et dimanche 7 avril aux Journées d'Histoire Régionale à Sainte Marie aux Mines, jadis appelée « la ville aux cent fabriques » sur le thème «Fabriquer, quelle Histoire !». Une palette de visites et de conférences (dont une, inédite, d’Eric Le Normand sur « Industriels et artisans de la Résistance alsacienne». 

    Le printemps invite aux excursions et découvertes. Aussi, nous vous proposons de nous retrouver dimanche 22 avril à 15 heures à Walbourg (Alsace du Nord) pour une visite guidée du spectaculaire Musée des Combats et de la Libération dans les Vosges du Nord, avec déplacement en voitures individuelles et covoiturage possible sur demande. 

    En souhaitant que les tambours de guerre s'apaisent sur notre planète, recevez les salutations amicales de Marie Goerg- Lieby et du comité de l'AERIA : Jean-Marie Esch, Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie-José Masconi, François Le Normand, Marie- Claire Allorent, Jean-Max Morillon, Jean-Louis Biersohn ainsi qu’Eric Le Normand, notre historien chargé de mission.


    Date : 10/03/2024
    Auteur : Morillon Jean-Max
    Dans l'Ami hebdo
    Hommage à Martin Winterberger
    Article écrit par Yo Casper parue dans l'Ami hebdo le 10 mars 2024 page 26


    Date : 22/02/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Lettre d'information - février 2024

    Chers amis, chères amies de l’AERIA,


    Photo prise le 26 janvier dans un salon de la Fondation de la Résistance, 30 boulevard  des Invalides à Paris. 

    J'affiche un grand sourire de satisfaction car si le principe d'une convention entre l'AERIA et l'association « Les Amis de la Fondation de la Résistance -MER (Mémoire et Espoirs de la Résistance) » était acté depuis longtemps, le formaliser a pris un certain temps. Rien de farfelu pourtant dans la démarche : notre association régionale a bénéficié du concours de la Fondation de la Résistance dès le lancement du projet du DVD Rom « La Résistance des Alsaciens » il y a une vingtaine d'années.

    Le contact s'est maintenu au fil du temps et des recherches. Ainsi il nous a paru souhaitable de définir par écrit notre partenariat avec les Amis de la Fondation de la Résistance. Ce qui fut fait grâce à François Xavier Mattéoli, le président de cette instance. Un partenariat basé sur des valeurs partagées et quelques objectifs simples pour les deux structures : s'informer mutuellement des activités et manifestations, mettre à la disposition de l'autre les matériels d'exposition, participer aux assemblées générales en qualité d'observateur et enfin mettre en place des actions communes. J'ai immédiatement formulé deux demandes : que notre exposition La Résistance des Alsaciens fasse étape au siège de la Fondation de la Résistance et que l'ouvrage « 50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne 1939-1945 » puisse être présenté par un des auteurs. 

    ASSEMBLEE GENERALE SAMEDI 16 MARS A DAMBACH- LA- VILLE

    Mais d'abord il faut que la nouvelle exposition résumée en 15 panneaux soit réalisée. Ce projet ainsi que la reconstruction de notre site Internet et d'autres ont bien progressé. Vous en saurez plus si vous participez à l'assemblée générale à Dambach la Ville, pittoresque village du vignoble bas-rhinois. La municipalité nous met une belle salle à disposition, proche d'un restaurant et d'une cave viticole, que demander de plus ?  Que vous veniez nombreux ! La cause de la Résistance, que ce soit à travers la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian ou l'attribution du nom de « Marcel Weinum » au collège de Brumath, me paraît plus d'actualité que jamais. L’un et l'autre de ces exemples ont certes pris du temps et demandé des efforts mais l'essentiel est leur concrétisation.

    En vous remerciant de votre fidélité et en espérant que les guerres qui ravagent des territoires proches de nous s'arrêtent enfin, recevez les salutations amicales de Marie Goerg Lieby et du comité de l'AERIA : Jean Marie Esch, Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie Josée Masconi, François Le Normand, Marie-Claire Allorent, Jean-Max Morillon ainsi qu’Eric Le Normand, historien chargé de mission.

    Date : 14/02/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    L'AERIA avec Alain Hirschler au lycée Alfred-Kastler de Guebwiller


    De gauche à droite, Martine Schnebelen proviseure adjointe, Marie Goerg-Lieby pour l'AERIA qui a évoqué l'annexion de l'Alsace 1940-1945, les résistants du Florival et Alain Hirschler, fils de résistants déportés et assassinés: une présentation qui a intéressé les élèves de 5 classes de terminale du lycée Alfred Kastler à Guebwiller avec la participation de Marc Schumacher, professeur d'histoire et de Christophe Hecht, CPE.



    Date : 03/02/2024
    Auteur : < Non défini >
    Dans les DNA Brumath
    Lundi 5 février, Marcel Weinum aurait 100 ans
    L'AERIA participe aux 100 ans de la naissance de Marcel Weinum au travers de son exposition et des conférences présentées aux élèves du collège portant son nom.

    Date : 30/01/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : AERIA
    Les 50 mots à Ostwald
    A l'invitation de Denis Ritzenthaler et du club des séniors d'Ostwald, Marie Goerg Lieby la présidente de l'AERIA et Bertrand Merle coordinateur du livre 50 mots pour comprendre la résistance des Alsaciens ont présenté mardi 30 janvier 2024 au centre social et culturel, les chapitres de la  Résistance alsacienne à l'aide d'un PowerPoint devant une assistance captivée par le sujet.

    Au fil de la présentation, l'accent a été mis sur des personnalités locales comme Charles Mangold (1891-1944) alias " commandant Vernois " membre d'un maquis de Dordogne, fusillé à Périgueux ou Albert Gremmel, membre du Parti communiste, expulsé en juillet 1940, Paul Oertel ou encore Octave Landwerlin, natif de Haguenau, par le biais d'une rue qui porte son nom.


    Introduction par Denis Ritzenthaler
    Date : 26/01/2024
    Auteur : Biersohn Jean-Louis
    Photographe : AERIA
    L'AERIA était présente au jardin de la mémoire et des Droits de l'homme à Rothau
    L'AERIA était présente le 26 janvier 2024 au jardin de la mémoire et des Droits de l'homme à Rothau pour participer à une commémoration organisée par l'association Regards d'Enfants, la commune de Rothau et le CERD, dans le cadre de la journée internationale de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'Humanité.

    Cérémonie très émouvante, avec notamment la présence d'élèves des collèges Frison Roche de La Broque et St Exupéry de Mulhouse, qui ont évoqué des destins d'enfants morts pendant la guerre et ceux de déportés du camp de Natzweiller-Struthof.

    Ce moment mémoriel a également été l'occasion pour inaugurer un mur évocateur érigé dans le jardin de la mémoire par des élèves du collège de La Broque. Un dépôt de gerbes a clôturé cette belle cérémonie.


    Dépose d'une gerbe de fleur

    Date : 26/01/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Photographe : AERIA
    Journée du Souvenir de la Déportation et de la Libération du camp d'Auschwitz
    A Guebwiller, vendredi 26 janvier Marie Goerg Lieby a présenté quelques filières d'évasion et personnalités de la Résistance du Florival devant 5 classes  de terminale du Lycée Alfred Kastler. Puis Alain Hirschler, né à Mulhouse en 1938 et qui fut un " enfant caché "avec ses deux sœurs, évoqua le destin de ses parents, le grand rabbin René Hirschler et son épouse Simone Lévy, tous deux résistants, déportés et assassinés durant la Shoah

    L'équipe éducative du lycée, notamment Martine Schnebelen et Marc Schumacher, professeur d'histoire, contribuèrent à la réussite de cette séquence, la veille du jour de la Journée du Souvenir de la Déportation et de la Libération du camp d'Auschwitz.


    Date : 19/01/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : Bertrand Merle
    L'exposition est de retour à Brumath
    Troisième présentation de l'exposition de l'Aéria à Brumath après la médiathèque des Triboques (2021) puis le collège (2023) à l'époque sans nom dédié, désormais nommé récemment du nom du jeune résistant Marcel Weinum assassiné par les nazis le 14 avril 1942 à Stuttgart alors qu'il n'avait que 18 ans.

    Les enseignants de l'établissement ont souhaité faire coïncider cette installation avec la date du 100e anniversaire de la naissance de Marcel Weinum le 5 février prochain. Marcel Weinum est le fondateur du mouvement de résistance la Main noire dans lequel de nombreux jeunes des environs mais aussi de Strasbourg s'étaient investis au péril de leur vie pour certains.


    Jean-Marie Esch, vice-président de l'Aéria devant l'exposition itinérante de l'Aéria qui en est à sa 61e installation. (Photos Aéria - BM)
    Date : 18/01/2024
    Auteur : Biersohn Jean-Louis
    L'AERIA dans la presse
    L'exposition à Marlenheim
    Article paru dans les DNA le 18 janvier 2024 dans la page de Marlenheim.


    Date : 07/01/2024
    Auteur : Goerg-Lieby Marie
    Courrier des lecteurs DNA
    Annexée pas occupée
    Lettre de notre présidente Marie Goerg-Lieby dans le courrier des lecteurs des DNA du 7 janvier 2024.


    Date : 05/01/2024
    Auteur : Merle Bertrand
    Photographe : Bertrand Merle
    AERIA à Marlenheim
    L'exposition itinérante de l'Aéria a été installée du 3 au 13 janvier 2024 à l'espace culturel et touristique de Marlenheim. C'est la 60e étape de ce panorama de la résistance alsacienne proposé aux curieux d'histoire qui désirent mieux connaître le passé de l'Alsace pendant l'annexion de fait. C'est à l'invitation des " Mercredis de Marlenheim " et de son président Gabriel Schoettel que l'Aéria a installé ses 31 panneaux largement illustrés par des cartes et photographies.

    L'exposition a fait l'objet d'un article dans les DNA (lire l'article).

    Jean-Marie Esch (Aéria) et Gabriel Schoettel parcourent l'exposition  la Résistance des Alsaciens (Photo aéria -bm)
  3. Ouvrages
    Avant, pendant, la famille hirschler, apres la shoah
    Hirchler Alain
    Prix : 12.00 €
    Editeur : Caractères
    Publication : 25/06/2024
    ISBN : 9782854466829
    Résumé :
    A LIRE

    Les membres de l'AERIA sont aussi des auteurs. Pas tous bien sûr mais certains. Parmi eux, Alain Hirschler dont le deuxième livre vient de sortir.

    En 2016, l'ouvrage Grand rabbin résistant, René Hirschler 1905-1945, mon père était publié. Le récit familial s'arrêtait  en mars 1945 avec la mort de celui qui reçut à titre posthume la médaille de la Résistance. Le nouvel ouvrage reprend évidemment le parcours héroïque de René et de son épouse Simone Lévy, née à Mulhouse comme leurs trois enfants. Mais il enchaine sur le destin d'enfants cachés de Miriam, Josseline et Alain . Celui-ci développe l'ambiance familiale d'après-guerre, auprès de la courageuse grand-mère, Berthe Lévy née Coblenz à Sarreguemines, venue s'installer à Paris pour s'occuper des trois orphelins. L'auteur présente des séquences de sa scolarité parisienne, de son adolescence un peu particulière, dans une France où on ne parlait pas encore de la Shoah et de son entrée sans appui parental dans la vie professionnelle. Une façon de répondre par écrit aux questions qu'on lui pose souvent après ses prises de parole devant des cercles de jeunes ou d'adultes et qu'Alain Hirschler avait pris l'habitude d'éluder...

    Féminisme et Judaïsme
    Par ailleurs, ayant retrouvé récemment le texte de la conférence « Féminisme et judaïsme » rédigée par Simone Hirschler en 1936, l'auteur a choisi de l'intégrer dans ce volume. Et c'est une excellente idée car cet écrit expose ce qui dans la loi juive pourrait passer pour une attitude anti-féministe. « Les femmes juives qui jouent un rôle public demeurent-elles dans la tradition du judaïsme ? » se demandait Simone Hirschler en 1936 à l'époque où le Front Populaire en avait fait rentrer certaines dans les sphères du pouvoir. Question qui reste d'actualité, n'est ce pas Mme la présidente de l'Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet ? La conférencière qui avait fréquenté le lycée de jeunes filles de Mulhouse et appris « l'horreur des clichés et lieux communs », répond à la question avec des bases bibliques avec une érudition qui force l'admiration. Teinté d'humour, le texte, qui n'avait jamais été publié, reste brillant 88 ans après sa présentation en public.

    M.G-L


    Les 42
    Collectif
    Prix : 16.00 €
    Editeur : EDBH
    Publication : 21/05/2024
    ISBN : 9782493781192
    Résumé :
    Juin 1944, l’Allemagne nazie est face à l’offensive alliée. La France est libérée progressivement. L’Alsace en est encore bien loin et, sous la férule du Gauleiter Wagner, subit toujours la domination sans concession. 130 000 jeunes Alsaciens ont été mobilisés dans l’armée allemande, mais cependant pas les 800 officiers de réserve alsaciens, jusqu’ici protégés par les règlements de celle-ci qui interdisent l’incorporation d’officiers étrangers. Mais, les SS n’ont que faire des règlements et il faut des troupes à l’organisation nazie. Himmler et Wagner décident alors de tenter de mobiliser un premier contingent de 60 officiers de réserve alsaciens. Ils sont convoqués au camp de Cernay le 1er juin 1944. C’est là que commence l’histoire des 42. Être officier SS, ce sera non. Ces Alsaciens sont Français et ils résistent. On oubliera les quelques-uns qui succombèrent à l’appel des SS et on retiendra que le 10 juin 1944, les récalcitrants sont embarqués pour le camp d’instruction SS de Bruss (dans la région de Dantzig). Ce sera toujours non. Il faut pourtant qu’ils cèdent. On les envoie alors au camp de concentration de Neuengamme, un camp de l’horreur, comme tous les camps nazis. C’est toujours non. Quelques jours après la libération de Strasbourg, Himmler les déclare Nacht und Nebel. Ils auraient dû tous périr. Vingt cependant en reviendront. En 1987, les survivants décident de raconter leur histoire dans un livre Nous étions 42. A l’initiative de descendants, Jacques Stoll et Xavier Gillig, ce livre en est la réédition, suivi de l’analyse de son histoire par Mathieu Stoll. N’oublions Jamais !
    50 Mots pour comprendre la résistance alsacienne (1939-1945)
    Merle Bertrand
    Prix : 22.50 €
    Editeur : Editions du Signe
    Publication : 25/11/2022
    ISBN : 9782746843349
    Résumé :

    La résistance alsacienne telle qu’elle s’est développée entre 1939 et 1945 prend une place à part dans l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale. L’Alsace était annexée de fait et non pas occupée comme le reste du territoire métropolitain.

    De cette situation inédite ont découlé des destins particuliers. En Alsace mais aussi hors de la province, des hommes et des femmes ont agi de différentes manières pour combattre et s’opposer au IIIe Reich. Filières d’évasions, collecte de renseignements civils et militaires, réfractaires à l’incorporation de force, manifestations, engagement dans des maquis ou dans la future armée de libération en Afrique du Nord ou au Levant, évasions de l’armée allemande, répression nazie féroce, procès, évocation des Justes, odonymie ou l’histoire par les noms de rues, le sport, le concours national de la Résistance pour les élèves … Les auteurs ont choisi « 50 mots » pour expliquer le plus simplement possible cette période et les destins qui ont affecté et bouleversé toutes les familles alsaciennes.

    Et les femmes se sont levées
    Masconi Marie-José
    Prix : 22.00 €
    Editeur : La Nuée Bleue
    Publication : 18/03/2021
    ISBN : 9782716508971
    Résumé :
    PRIX DES LECTEURS DU SERVICE HISTORIQUE DE LA DEFENSE 2023

    L Alsace et la Lorraine, terres de frontières, ont été le champ d'action de nombreuses filières d'évasion entre le Reich nazi et la France occupée, filières dans lesquelles beaucoup de femmes se sont engagées. 
    L'autrice est partie sur les traces de ces femmes en interrogeant leurs descendants , en enquêtant dans les archives muséales ou familiales.  
    Ce livre met en valeur le rôle actif et méconnu des femmes dans la Résistance. 

Ephéméride du 18 octobre

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