Bienvenue dans l'Association pour l'Etude de la Résistance Intérieure des Alsaciens |
Le camp de concentration de Natzweiler & l’Alsace |
Gare de Rothau
67570 Rothau
Vous trouverez le plan pour vous y rendre ici
Coordonnées GPS : 48.459325011951954, 7.207653700000001
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Lettre ouverte à Hervé Le Tellier |
Strasbourg, le 10 juin 2024
Lettre ouverte à Hervé Le Tellier
Comme d'autres, j'avais apprécié votre précédent livre, « L'Anomalie »qui s'est vendu à 1,5 million d'exemplaires et qui a électrisé les lecteurs et les jurys. Aurez-vous également le prix Goncourt pour votre dernier livre « Le Nom sur le Mur » ? Je souhaite que non.
Vous décrivez dans une forme classique la découverte fortuite du nom d'André Chaix sur le mur d'une maison que vous avez achetée dans la Drôme et l'enquête qui vous permet de découvrir la personnalité d'un résistant communiste mort à 20 ans sous les balles allemandes. Vous écrivez que « ce n'est pas un roman » que cette histoire et que vous n'êtes « pas non plus historien », remerciant ceux et celles qui vous ont donné des réponses à vos « questions parfois naïves ».
A vos lecteurs, vous dites « Pardonnez-moi les quelques erreurs car bien sûr il y en a ; parfois les mémoires vacillaient, les récits se contredisaient. Croyez-moi malgré tout, j'ai essayé de ne pas tricher ». Eh bien pour moi, c'est loupé : vous avez essayé mais pas réussi.
Car c'est bien de la tricherie que ce long passage page 59 où vous évoquez le drame d'Oradour sur Glane et le procès de Bordeaux. Ainsi cette phrase venimeuse : « On n'a pas voulu emprisonner les « malgré nous » alsaciens de la 2e division SS Das Reich qui représentent pourtant les deux tiers des accusés ». Ben voyons, c'est si simple !
Un minimum de conscience historique vous aurait permis de savoir que les 13 accusés incorporés de force dans l'armée allemande (le 14e était volontaire, mineur légal comme la majorité des autres) étaient assis à côté d'autres lampistes mais allemands ceux-là, parce que la justice française ne s'était pas donné les moyens de quérir les gradés allemands, les donneurs d'ordre, les vrais responsables.
Ainsi le commandant Heinz Lammerding, mort en 1971 dans son lit en Allemagne, SS Brigadeführer et Generalmajor der Waffen SS, Commandeur de la 2e division SS Das Reich dans le sud de la France. Oradour-sur-Glane, c'est lui. Et d'ailleurs en 1953 au tribunal de Bordeaux Lammerding est jugé pour crimes de guerre pour les massacres de Tulle et d'Oradour-sur-Glane, condamné à mort par contumace. Il reste en Allemagne où il crée une entreprise de travaux publics. Et Heinz Barth « l'assassin d'Oradour sur Glane » mort à 86 ans dans son lit en RDA, l'ex-République démocratique allemande qui ne le jugera qu’en 1983 Il y a aussi l'officier Otto Weidinger, mort en 1990 qui fut jugé puis acquitté faute de preuves. Ou encore Otto-Erich Kahn mort en 1977 dont plusieurs témoins du procès attestent de la brutalité à Oradour.
Mais non, pour vous les Alsaciens incorporés de force selon le décret nazi du 25 août 1942 sur le banc des accusés sont forcément les seuls et principaux coupables. Ne me faites pas croire que vous ignorez que l'Alsace et la Moselle n'ont pas été occupées mais bel et bien annexées de fait, rattachées de force au IIIe Reich ! Que la langue française y était interdite, que les noms de famille et les prénoms à consonnance française furent obligatoirement germanisés à l'état-civil comme les noms de rues et de places, que les livres en français ont été brûlés, que le mark allemand, les lois allemandes, le système scolaire et surtout l'endoctrinement idéologique, les représailles sur les familles d’évadés, sans oublier les timbres-poste qui y ont été imposés dès l'été 1940. Bien sûr que vous le savez ! Ou alors à quoi vous sert-il d'avoir un doctorat, d'avoir fait des études de journalisme au prestigieux CFJ et d'avoir travaillé au Monde ? Mais dans le fond, quelle était votre intention en comparant grossièrement comme vous le faites « la pauvre Creuse rurale » et « la riche Alsace industrielle » ? Et pourquoi la Creuse puisque Oradour-sur-Glane est en Haute-Vienne ? Vous pensiez peut -être à Marc Bloch, professeur à l’Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand dès 1939, auteur de l’ « Etrange défaite » rédigé dans la Creuse, et Résistant fusillé ? Riche, l’Alsace ? Croyez-vous vraiment que de changer quatre fois de nationalité en un siècle, ça vous facilite les choses économiquement ? Changer de maîtres, de langues, de monnaies et de marchés ? Et que c'est formidable de voir ses fils porter plusieurs uniformes et les savoir soupçonnés à chaque fois d'être des traîtres potentiels ? Enfin, perfidie suprême, vous glissez : « L'Alsace seule région de France où personne n'a jamais été nazi ».
Tiens donc, jamais entendu parler du Sicherungslager Vorbrück-Schirmeck un camp dit de sureté pour 15.000 Alsaciens-Mosellans réfractaires au nazisme ? Ni du « KZ Natzweiler Struthof » ? Oui vous devez savoir : le seul camp de concentration construit dans l'hexagone français, celui où dans le camp souche et les camps annexes des deux côtés du Rhin furent déportés 52 000 résistants de toute l'Europe. Eh oui, aussi des Français d'Alsace. Par exemple Raymond-Lucien Klée, né à Haguenau en 1907, résistant gaulliste dès 1940, reçu à l'agrégation de philosophie, arrêté au lycée Hoche de Versailles où il enseignait, déporté Nuit et Brouillard au KZ Natzweiler Struthof où il fut assassiné en avril 1944 par un kapo français.
Pour être dans l'actualité, puisque le collège de sa ville natale de Brumath vient d'être inauguré à son nom, je voudrais savoir si Marcel Weinum était pour vous un nazi alsacien ? Condamné à mort, décapité à 18 ans en 1942 à la prison de Stuttgart, il était le chef du groupe de jeunes résistants « La Main Noire » qui avait harcelé les nazis à Strasbourg durant deux ans jusqu'à jeter une grenade dans la voiture vide du Gauleiter Wagner. Oui, car en Alsace et en Moselle il n'y avait plus d'administration française, plus l'ombre d'un préfet, mais deux Gauleiter. Vous en savez assez ou plutôt vous n'avez pas voulu en savoir assez pour écrire un livre qui eût été intégralement le bel hommage à André Chaix, qu'il aurait mérité d'être.
Marie Goerg-Lieby, présidente de l'AERIA (Association pour des études sur la Résistance des Alsaciens), en accord avec Jean-Marie Esch, président des Amis du Mémorial de l'Alsace-Moselle, vice-président de l'AERIA - Association pour des Etudes sur la Résistance des Alsaciens fondée en 2002, conventionnée avec les Amis de la fondation de la Résistance.
- Courriel : laresistancedesalsaciens6768@gmail.com
- Site internet : aeria-laresistancedesalsaciens.fr
- Siège ; 2, rue de Barr 67201 – Eckbolsheim
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
LETTRE D’ INFORMATION - JUIN 2024 |
LETTRE D’ INFORMATION - JUIN 2024
Chers amis, chères amies de l’AERIA
La dissolution-surprise suivie de sa campagne express a fait une victime collatérale. En effet, le premier tour des élections législatives a eu raison de la sortie que votre association prévoyait de faire dimanche 30 Juin à Hagondange au musée de l'ASCOMEMO, Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle. Il est plus prudent, a décidé le comité directeur de l'AERIA réuni le 13 juin en accord avec l'historien mosellan Philippe Wilmouth, de décaler cette sortie. Ce sera pour le dimanche 15 septembre.
Dans quel état à cette date sera la France ainsi que l'Europe et la planète avec tous les conflits meurtriers en cours ou potentiels ? Personne ne le sait. Concentrons nous donc sur l'existant. Il ne nous porte pas forcément à l'optimisme, comme ces phrases assassines d'un de ces supposés brillants intellectuels français concernant la présence d'incorporés de force alsaciens à Oradour-sur-Glane. Si jamais j'ai une réaction à la lettre ouverte, co-signée avec Jean Marie Esch en tant que président des Amis du Mémorial d'Alsace-Moselle, je vous le ferai savoir !
Comme il y a des écrits malhonnêtes, il y a aussi des textes lacunaires. C'est ce que j'ai constaté en courant voir aux Invalides « Résistantes! », la dernière exposition du Musée de l'Ordre de la Libération. Ainsi cette phrase figurant dans le cartel « Mortes pour la France : « agentes du SOE exécutées par injection au camp de Natzweiler (Alsace) » ... Sous une photo de la courageuse Adelaïde Hautval, le texte met en avant une partie de son action, mais contrairement à d'autres portraits de résistantes françaises, ne mentionne pas son lieu de naissance. Et sous la photo des trois Guides de France de l'équipe des Pur-Sang, on signale juste « massif des Vosges » sans préciser « Alsace annexée de fait 1940-1945 ». Bref, il y a encore des progrès à faire.
L'AERIA apporte sa contribution cet été en proposant à quatre reprises une randonnée autour du site de l'ancien camp de concentration Natzweiler-Struthof. Une initiative figurant dans la brochure des « Sentiers Plaisirs » de l'office de tourisme de la vallée de la Bruche et portée par François Le Normand et Jean-Louis Biersohn, deux membres du comité habitant dans cette vallée et sensibilisés à son histoire tragique lors de la 2e guerre mondiale. Vendredi 5 juillet, rendez-vous à 9h devant la gare de Rothau, venez nombreux soutenir cette « première » !
En espérant que la démocratie sorte gagnante dans les semaines à venir, recevez les salutations amicales de votre présidente Marie Goerg Lieby et du comité de l'AERIA : Jean Marie Esch , Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie José Masconi, François Le Normand, Jean-Louis Biersohn, Marie Claire Allorent, Jean-Max Morillon, avec Eric Le Normand, chargé de mission.
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Bernard Metz : jeune homme engagé |
Dans le cadre des célébrations du 80e anniversaire de la Libération, le ministère des Sports et des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques propose des portraits de jeunes des années 1940 qui se sont engagés dans la lutte contre les nazis.
Les deux auteurs, Marie-Noèl Hatt-Diener et Julien Fuchs sont deux des auteurs des 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne. Bernard Metz figure aux côtés de sportifs de la période dont Géo André ou Simone Mathieu dont un court de tennis à Roland-Garros porte le nom.
Accès gratuit à la publication par le lien ici.
Accès gratuit à la fiche de présentation de Bernard Metz réalisée par le ministère par le lien ici.
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Les 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne (Le Signe) étaient à Haguenau samedi 15 juin 2024 à l'invitation de Julien Bastian, le directeur de la Maison de la presse de la Grand Rue.
Bertrand Merle a représenté les auteurs du livre au cours d'une séance de dédicaces à laquelle a aussi pris part Michel Weckel auteur de Entre silence et non-dits, les protestants d'Alsace face au nazisme (La Nuée Bleue) comme suite à son premier ouvrage davantage centré sur des pasteurs.
Les clients de la librairie, dont de nombreux habitués, ont bien entendu posé quantité de questions aux deux auteurs afin de mieux connaître cette période de l'histoire de l'Alsace.
Bertrand Merle (à gauche) et Michel Weckel. (Photo Aéria).
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Jazz et clarinette avec Alain Hirschler |
Alain Hirschler, membre parisien de l'Aéria, et natif de Mulhouse, avait donné rendez-vous dimanche 16 mai 2024 à la MAPA (Maison d'art populaire alsacien) de Boofzheim dirigée par Patrick Singer.
Le clarinettiste était accompagné par le pianiste Jean-Luc Lamps. Une centaine de personnes avait pris place dans la grange afin d'éviter les averses...
Le duo a interprété quantité de standards du jazz, du blues mais aussi du klezmer. Point d'orgue peut-être puisque inattendu, cette interprétation de " Dona, dona " (Zeitlin/Secunda) chanson de la comédie musicale Esterke créée en 1940 à New York et reprise par de nombreux interprètes depuis.
Dans la grange de la Mapa, Alain Hirschler a proposé un agréable concert accompagné de
Jean-Luc Lamps (à gauche). (Photos Aéria)
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Photographe : Franck Kobi |
Article DNA de E.S. sur l'inauguration du collège Marcel-Weinum |
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Photographe : AERIA - Document remis |
Les 50 mots à la Presqu'Ile |
La librairie Presqu'Ile située à Strasbourg dans le centre commercial Rivetoile a accueilli samedi 1er juin Bertrand Merle coordonnateur des 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne.
La séance de dédicaces a permis de nombreux échanges avec la clientèle des lieux, des nouveaux arrivants désireux de connaître l'histoire de la province mais aussi avec un public curieux d'histoire en général.
L'accueil de Jérôme Baraghini le responsable des lieux et son équipe a participé à la belle réussite de ce rendez-vous.
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Photographe : Jean Schneider |
L’AERIA offre les 50 mots à Monseigneur Delannoy nouvel archevêque de Strasbourg |
Jean-Marie Esch a remis à Monseigneur Pascal Delannoy au nom de l’AERIA les 50 MOTS pour comprendre la Résistance alsacienne après l’office de confirmation célébré par le nouvel archevêque de Strasbourg le dimanche de Pentecôte 20 mai 2024 en l’église Saint Joseph de Koenigshoffen.
La photo a été prise par Jean Schneider membre du conseil de fabrique.
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L'exposition au Gymnase Jean-Sturm |
La 63e installation de l'exposition itinérante de l'Aéria s'est déroulée au CDI du Gymnase Jean-Sturm dans le centre-ville de Strasbourg mardi 14 mai 2024.
Le centre de documentation et d'information de l'établissement sert de cadre de la manifestation et accueille les panneaux jusqu'à la fin du mois de mai. L'exposition est réservée aux élèves, à leurs professeurs et au personnel administratif. Jean-Marie Esch (Aéria) effectuera une visite guidée.
A noter que les professeurs documentalistes de l'établissement proposent aux élèves nombre d'ouvrages sur la période. La plupart de ces ouvrages évoquent l'aspect alsacien dans la Seconde Guerre mondiale.
Les professeurs documentalistes du Gymnase et l'Aéria à l'issue du montage de l'exposition: Marie Goerg-Lieby, Pascal Andreolli (Gymnase), Emmanuelle Gasté (Gymnase), Jean-Louis Biershon, Bertrand Merle. (Photo Aéria).
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Alain Hirschler dresse le portrait de ses parents, le grand rabbin René Hirschler et Simone Hirschler |
Le MMPark à la Wantzenau a accueilli dimanche 12 mai 2024 Alain Hirschler dans le cadre de ses conférences du dimanche après-midi. Alain Hirschler, pendant la Seconde Guerre mondiale, a été un enfant caché de la fin de l'année 1943 à la Libération ainsi que ses deux sœurs Miriam et Josseline.
Son père, René Hirschler, né à Marseille, nommé rabbin à Mulhouse où il rencontre sa future épouse Simone Lévy née dans cette ville, devient ensuite grand rabbin de Strasbourg en 1939. La famille est évacuée en Dordogne. C'est là qu'il participe à l'évasion de pilotes anglais. La famille se rend ensuite à Marseille. René Hirschler est impliqué dans l'aide aux réfugiés et dans différentes actions dont la cache d'enfants juifs.
Sentant le danger venir, les parents conduisent les enfants à Saint-Gervais (Haute-Savoie). Trois semaines plus tard, René et Simone Hirschler sont arrêtés à Marseille, transférés à Drancy, déportés à Auschwitz et Auschwitz-Birkenau, victimes de la Shoah. Simone Hirschler est gazée le 27 avril 1944. René Hirschler meurt à Ebensee en mars 1945 après une marche de la mort peu avant la libération du camp.
C'est avec une trame narrative qu' Alain Hirschler, né en 1938, relate le destin tragique de ses parents qu'il a peu connus mais dont il rappelle sans cesse la mémoire. René Hirschler a été décoré à titre posthume de la médaille de la Résistance française. A Strasbourg une rue porte son nom. A Mulhouse, une plaque au nom de René et Simone Hirschler a été apposée sur la façade de la synagogue. Dans cette même ville, une place Simone et René Hirschler a été récemment inaugurée.
Alain Hirschler à la Wantzenau lors de la séance de dédicaces. (Photo Aéria -BM)
?Alain Hirschler à la Wantzenau lors de la séance de dédicaces. (Photo Aéria -BM)
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L'Aéria au 1er Salon de Walbourg |
A l'invitation de Julien Bastian le directeur de la Maison de la presse
de Haguenau, deux auteurs des " 50 mots " ont participé au 1er Salon " la
main, la terre & la mémoire " au musée mémorial de Walbourg les 8 et 9
mai.
Bertrand Merle a présenté les " 50 mots pour
comprendre la résistance alsacienne " tandis que Nicolas Mengus a
présenté au public ses nombreux ouvrages consacrés aux châteaux forts
notamment son dernier dont les photos, impressionnantes et inédites, ont
été prises par un drone. Il a bien évidemment participé aux signatures du livre de l'Aéria.
Ce fut l'occasion d'échanges fructueux avec les visiteurs y compris de nombreux allemands venus en nombre.
Bertrand Merle, Julien Bastian et Nicolas Mengus (de g. à d.) sur le stand de la Maison de la presse. (Photo Aéria - GW)
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Bertrand Merle invité par la paroisse protestante de Haguenau |
Vendredi 3 mai 2024, le stammtisch de la paroisse protestante de Haguenau a ouvert les portes du foyer Capito à Bertrand Merle, auteur et coordonnateur des " 50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne ".
Devant un auditoire captivé et attentionné, il a présenté ce travail collectif qui met en évidence de manière transversale 50 thèmes qui peuvent définir les multiples aspects de la lutte contre le nazisme et le IIIe Reich en Alsace et hors d'Alsace. A l'issue de la présentation, autour du traditionnel café, les participants ont pu évoquer les membres de leurs familles concernées par la Résistance, la déportation, l'incorporation de force.
Merci à Brigitte Neiss et à son équipe pour l'organisation parfaite de l'après-midi.
L'auteur, pendant la présentation des 50 mots. (Photo Aéria - GW)
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Passy maître espion du Général de Gaulle |
L'Aéria était bien représentée dimanche 29 avril au MM Park de la
Wantzenau où Sébastien Albertelli donnait une conférence sur le chef du
BCRA (Bureau de de Londres, le colonel Passy, de son vrai nom André
Dewavrin. Polytechnicien, il avait rapidement choisi la France libre.
Tout était à construire: il n'avait au départ à sa disposition qu'une
table et une chaise dans une pièce aux dimensions réduites...
Comment
deux hommes qui n'avaient pas d'atomes crochus ont-ils pu s'entendre
afin de mener à bien la mission difficile de mettre en place un service
d'espionnage efficace dans le cadre de la Libération?
Embrouillé
dans une affaire de gros sous il a arrêté sa carrière dans l'espionnage
après-guerre pour la poursuivre dans le privé.
Le colonel Passy. L'espion du général de Gaulle. Sébastien Albertelli. Tallandier. 26,90 euros.
De gauche à droite :Jean-Max Morillon, Bertrand Merle, Sébastien
Albertelli l'auteur de Passy, Dominique Soulier - MMPark, et Marie
Goerg-Lieby à lissue d'une conférence passionnante. (Photo Aéria - PF)
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Photographe : Jean-Max Morillon |
Inauguration de l'exposition AERIA à Oberhausbergen |
L'exposition "La Résistance des Alsaciens" est visible
au Pré'o , rue du général de Gaulle à Oberhausbergen jusqu'au 11
mai.
Regina d'Almeida, née au Brésil et adjointe la culture, a
expliqué avoir découvert la spécificité de l'histoire alsacienne
durant la Deuxième guerre mondiale grâce au parcours de son beau
père Joseph Gast.
Plusieurs élus présents ont aussi fait part des
destins de leurs proches dans la période 1940-1945, une séquence
sur laquelle l'exposition donne beaucoup à voir et à lire.
Trois
classes de l'école élémentaire profiteront des explications de
Jean Marie Esch, vice-président de l'AERIA et récemment élu
président des Amis du Mémorial d'Alsace Moselle. Un groupe d'ados
de cette commune aux portes de Strasbourg fera aussi le
déplacement pour cette 62e installation de l'exposition depuis sa
création en 2016.
A noter mardi 7 mai à 18h, la conférence
de Marie José Masconi sur les résistantes alsaciennes et
mosellanes, des portraits de femmes héroïques. Exposition visible
aux heures d'ouverture de la médiathèque, voir www.oberhausbergen.
com
Discours inaugurales de Madame Regina d'Almeida et de notre présidente.
Jean-Marie Esch présente notre exposition.
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Montage de l'exposition à Oberhausbergen |
L'Aéria au PréO d'Oberhausbergen
L'exposition itinérante de l'Aéria est actuellement installée au PréO d'Oberhausbergen, 5 rue du Général-de-Gaulle. Elle en est à sa 62e présentation.
Voici, sous réserve, les horaires d'accès proposés par le PréO. Jusqu'au 11 mai.
- Du 27/04/2024 au 28/04/2024, le 04/05/2024, le 11/05/2024 de 10h00 à 16h00
- Le 30/04/2024, du 02/05/2024 au 03/05/2024, le 10/05/2024 de 16h00 à 18h00
- Le 01/05/2024 de 10h00 à 17h00
Entrée libre.
Deux employés municipaux (à gauche), Marie Goerg-Lieby présidente de l'Aéria, Bertrand Merle et Jean-Marie Esch après le montage de l'exposition vendredi 26 avril 2024. (Photo Aéria)
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Photographe : Philippe Tomasetti |
L'Aéria au musée mémorial de Walbourg |
Cédric Lemaître, le responsable de
cette jeune structure, déjà en cours d'agrandissement, nous a commenté
le parcours et ses vitrines présentant avec réalisme différentes
séquences de cette période éprouvante, particulièrement dans ce secteur
où la guerre a duré plus longtemps qu'ailleurs. Une découverte
instructive et conviviale.
Les visiteurs de l'AERIA pris en photo par Philippe Tomasetti
En exclusivité, Cédric Lemaître, notre hôte, nous fait découvrir ses trésors |
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Auteur : Morillon Jean-Max |
Photographe : Marthe Baldauf |
Jean-Marie Esch devient président de l'AMAM |
Un article de M.B dans les DNA sur le changement de président pour les Amis du Mémorial.
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Auteur : Morillon Jean-Max |
Photographe : Laura Perrusson |
Hommage à Marcel Weimum dans les DNA |
Un article de L. P. dans les DNA sur l'hommage rendu le 15 avril à Marcel Weinum
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Biographie de René Casagrande (1924-1944) |
René Casagrande est né le 29 mars 1924 à Schiltigheim (Bas-Rhin) dans une famille catholique. Son père est un maçon italien originaire de Vénétie qui a épousé une Alsacienne en 1921. René fréquente l'école du quartier du centre ville et n'a que 16 ans quand l'Alsace est annexée de fait au IIIe Reich.
De l'arrestation aux camps de concentration
Au début de 1941, René est arrêté par deux Allemands, vraisemblablement pour des motifs politiques. Dans un premier temps, il est incarcéré pendant trois semaines dans les locaux de la Gestapo, rue Sellenick à Strasbourg, avant d'être interné au camp dit de sûreté de Vorbruck-Schirmeck jusqu'en mars 1942. René Casagrande (renommé Renatus Kasassagranda par les nazis) est ensuite libéré mais il est requis au Reichsarbeitsdienst (RAD, service paramilitaire du travail du Reich) et envoyé en Allemagne. Mais quelques jours plus tard après avoir refusé de servir l'Allemagne nazie, René est transféré à nouveau au camp de Vorbruck-Schirmeck. Le 3 février 1943, il est déporté avec un autre détenu au camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Lors de son admission, il reçoit le triangle rouge des prisonniers politiques et le numéro de matricule 2652.
Soigné à la clinique ophtalmologique
Plus de 7 mois après son arrivée au camp de concentration, René Casagrande bénéficie d'un traitement particulièrement rare et inhabituel dans les camps. En effet en octobre 1943, le médecin-chef SS du camp demande au commandant du camp l'autorisation de transférer trois détenus, dont René, à la clinique ophtalmologique de l'hôpital de Strasbourg régi alors par la Reichsuniversität Straßburg. L'oeil de René, blessé par un éclat de pierre lors du travail forcé dans la carrière de granite rose du camp de concentration, se remet et le déporté de 19 ans est reconnu apte au travail.
René Casagrande est alors affecté dans plusieurs camps annexes du camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Allemagne. Il s'agit de 7 camps situés le long de la voie ferrée de Rottweil à Tübingen dans lesquels les déportés devaient exploiter des gisements de schiste bitumeux dans les sous-sols du Jura souabe afin de produire du carburant pour l'armée allemande.
René passe d'abord par le camp de Frommern puis par celui de Dautmergen avant d'être affecté au camp de Schörzingen. C'est dans ce dernier camp qu'il est abattu au cours d'une tentative d'évasion le 5 octobre 1944. D'après une enquête réalisée après-guerre par le service de recherche français de crimes de guerre ennemis, les policiers concluent qu'il semble bien s'agir d'une exécution sommaire sous prétexte d'évasion.
Ce n'est que le 18 novembre 1944 que la mère de René Casagrande est avisée par le commandant du camp de Dachau que son fils est décédé à 20 ans suite à une hémorragie provoquée par une blessure par balle.
Source : - Loïc Lutz, « René Casagrande », sur rus-med.unistra.fr, avril 2022 (consulté le 12 avril 2024)
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
L'AERIA aux Journées d'Histoire régionale du Grand Est |
Organisées pour la première fois en Alsace, cet événement a réuni 80 exposants à Sainte Marie-aux-Mines, essentiellement de nombreuses sociétés d'histoire locale de tous les départements constituant le Grand Est.
L'AERIA, association thématique en était aussi ! Plusieurs personnes furent halte au stand et discutèrent, relatant souvent des souvenirs familiaux de passeurs ou d'incorporés de force.
L'historien et chargé de mission de l'AERIA Eric Le Normand proposa une conférence sur les industriels et artisans actifs de la Résistance alsacienne. L'assistance découvrit ainsi le parcours de Jean Paul Lacour, né à Sainte Marie -aux-Mines où il était industriel et qui faisait bénéficier la Résistance, notamment le colonel Louis Andlauer basé à Saint-Dié, d'informations recueillies auprès de la Gestapo à Sainte-Marie-aux Mines, lors de parties de chasse ou de diners fins. Un jeu dangereux qui finit par son arrestation par la Gestapo en novembre 1944, sa déportation dans des camps en Allemagne d'où il sera libéré en 1945 avant de mourir à 53 ans. Quant au résistant François Feig, il était artisan-menuisier à Reichshoffen, il réalisa une poignante couronne d'épines en bois durant sa déportation. Deux exemples parmi bien d'autres évoquées lors de cette grande rencontre des acteurs associatifs de l'histoire.
Conférence d'Eric Le Normand, historien de l'AERIA. |
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Lettre d'information - avril 2024 |
Chers amis, chères amies de l'AERIA,
Lors de l'assemblée générale, nous évoquions la visite du « 2MCLAN», à savoir le Musée Mémorial des Combats et de la Libération de l'Alsace du Nord à Walbourg (67360, rue de l'Eglise, parking facile).
Notre exposition y avait fait étape fin 2023 avec un programme dense accompagné de visite guidée par Jean Marie Esch et conférences de Bertrand Merle et d’Eric Le Normand. Du coup, nous avions décidé de revenir ultérieurement découvrir cet espace d'environ 5000m2 avec salles de projection où plus de 7000 objets authentiques, régionaux voire insolites liés à la période 1870-1945 mais surtout à la 2e guerre mondiale sont exposés.
Dimanche 21 avril une visite guidée par un spécialiste nous est réservée de 15h à 17h. Le tarif d'entrée de ce musée est de 8 € et pour tout groupe dès 15 personnes, de 6 €. Merci donc de vous inscrire à l’adresse : mariebg@yahoo.fr jusqu'au samedi 13 avril, si vous êtes intéressé(e) par ce musée. Comme pour l'AG, nous proposons le co-voiturage à partir de l'agglomération strasbourgeoise. Possibilité de prolonger par une soirée tarte flambée !
Amicalement, Marie GOERG-LIEBY et les membres du comité.
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Auteur : Morillon Jean-Max |
Les Robertsauviens dans les griffes nazies |
Article du Colonel Jean Chuberre paru dans l'Echo de La Robertsau.
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Lettre d'information - mars 2024 |
Chères amies , chers amis de l’AERIA,
Particulièrement réussie, de l'avis général, l'assemblée générale 2024 de l'AERIA ! Une trentaine de membres y ont participé ce samedi 16 mars dans la magnifique salle de la Laube à Dambach-la-Ville, au cœur du vignoble d'Alsace centrale.
Félicitations à Philippe Schuhler, l'adjoint au maire Claude Hauller qui nous a accueillis et à Dorian Botinelli l'agent technique communal qui a assuré la mise en place matérielle. Indispensable en effet cette année, le superbe écran qui a permis à Jean Max Morillon de présenter le nouveau site Internet de l'association. A vous de vous en emparer, en vous rendant à l'adresse www.aeria-laresistancedesalsaciens.fr. Le résultat (agenda avec dates et lieux de l'exposition, articles de presse, trombinoscope, etc...) a été applaudi par l'assistance. Avec sa page Facebook, l'AERIA dispose enfin d'outils de communication à la hauteur.
Une information que nous étions heureux de partager avec les participants, représentant eux-mêmes d'autres associations ou thématiques. Ainsi Gérard Michel, pour l'OPMNAM, Orphelins de Pères Malgré-Nous d'Alsace-Moselle, Marie Claire Allorent et Marie José Masconi, pour l'AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) du Bas-Rhin et Arlette Hasselbach, pour l'AFMD du Haut-Rhin. Merci aussi à Stéphane Pir, dynamique président de la jeune association mémorielle de la Vallée de la Bruche. Quant à Jean-Marie Esch, on connait son investissement à l'AMAM, Amis du Mémorial d'Alsace Moselle. L'élection au comité de l'AERIA de Jean-Louis Biersohn, fils de la Résistante Charlotte Receveur et actif pour la mémoire de la vallée de la Bruche1939-1945, s'est faite à l'unanimité.
L'association a plusieurs chantiers ouverts dont une exposition condensée en 15 panneaux, plus adaptée aux déplacements courts. Dans les prochaines semaines d'ailleurs, les rendez-vous de l'exposition se succèdent. Au Pré'O à Oberhausbergen à partir du 27 avril, à Strasbourg (au Gymnase Sturm), au collège de Marlenheim puis à la salle des fêtes de Plaine du 1er au 14 juin.
Elle sera aussi présente avec un stand les samedi 6 et dimanche 7 avril aux Journées d'Histoire Régionale à Sainte Marie aux Mines, jadis appelée « la ville aux cent fabriques » sur le thème «Fabriquer, quelle Histoire !». Une palette de visites et de conférences (dont une, inédite, d’Eric Le Normand sur « Industriels et artisans de la Résistance alsacienne».
Le printemps invite aux excursions et découvertes. Aussi, nous vous proposons de nous retrouver dimanche 22 avril à 15 heures à Walbourg (Alsace du Nord) pour une visite guidée du spectaculaire Musée des Combats et de la Libération dans les Vosges du Nord, avec déplacement en voitures individuelles et covoiturage possible sur demande.
En souhaitant que les tambours de guerre s'apaisent sur notre planète, recevez les salutations amicales de Marie Goerg- Lieby et du comité de l'AERIA : Jean-Marie Esch, Mireille Hincker, Bertrand Merle, Damien Kleinmann, Marie-José Masconi, François Le Normand, Marie- Claire Allorent, Jean-Max Morillon, Jean-Louis Biersohn ainsi qu’Eric Le Normand, notre historien chargé de mission.
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Auteur : Morillon Jean-Max |
Hommage à Martin Winterberger |
Article écrit par Yo Casper parue dans l'Ami hebdo le 10 mars 2024 page 26
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Lettre d'information - février 2024 |
Chers amis,
chères amies de l’AERIA,
Photo prise le 26 janvier dans
un salon de la Fondation de la Résistance, 30 boulevard des Invalides à Paris. J'affiche un grand
sourire de satisfaction car si le principe d'une convention entre l'AERIA et
l'association « Les Amis de la Fondation de la Résistance -MER (Mémoire
et Espoirs de la Résistance) » était acté depuis longtemps, le
formaliser a pris un certain temps. Rien de farfelu pourtant dans la
démarche : notre association régionale a bénéficié du concours de la
Fondation de la Résistance dès le lancement du projet du DVD Rom « La
Résistance des Alsaciens » il y a une vingtaine d'années.
Le contact s'est maintenu au fil du
temps et des recherches. Ainsi il nous a paru souhaitable de définir par écrit
notre partenariat avec les Amis de la Fondation de la Résistance. Ce qui fut
fait grâce à François Xavier Mattéoli, le président de cette instance.
Un partenariat basé sur des valeurs partagées et quelques objectifs simples
pour les deux structures : s'informer mutuellement des activités et
manifestations, mettre à la disposition de l'autre les matériels d'exposition,
participer aux assemblées générales en qualité d'observateur et enfin mettre en
place des actions communes. J'ai immédiatement formulé deux demandes : que
notre exposition La Résistance des Alsaciens fasse étape au siège de la
Fondation de la Résistance et que l'ouvrage « 50 mots pour comprendre
la Résistance alsacienne 1939-1945 » puisse être présenté par un des
auteurs.
ASSEMBLEE
GENERALE SAMEDI 16 MARS A DAMBACH- LA- VILLE
Mais d'abord il faut que la nouvelle
exposition résumée en 15 panneaux soit réalisée. Ce projet ainsi que la
reconstruction de notre site Internet et d'autres ont bien progressé. Vous en
saurez plus si vous participez à l'assemblée générale à Dambach la Ville,
pittoresque village du vignoble bas-rhinois. La municipalité nous met une belle
salle à disposition, proche d'un restaurant et d'une cave viticole, que
demander de plus ? Que vous veniez
nombreux ! La cause de la Résistance, que ce soit à travers la panthéonisation
de Missak et Mélinée Manouchian ou l'attribution du nom de « Marcel
Weinum » au collège de Brumath, me paraît plus d'actualité que jamais.
L’un et l'autre de ces exemples ont certes pris du temps et demandé des efforts
mais l'essentiel est leur concrétisation.
En vous remerciant de votre fidélité
et en espérant que les guerres qui ravagent des territoires proches de nous
s'arrêtent enfin, recevez les salutations amicales de Marie Goerg Lieby et du
comité de l'AERIA : Jean Marie Esch, Mireille Hincker, Bertrand Merle,
Damien Kleinmann, Marie Josée Masconi, François Le Normand, Marie-Claire
Allorent, Jean-Max Morillon ainsi qu’Eric Le Normand, historien chargé de mission. |
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
L'AERIA avec Alain Hirschler au lycée Alfred-Kastler de Guebwiller |
De gauche à droite, Martine Schnebelen proviseure adjointe, Marie Goerg-Lieby pour l'AERIA qui a évoqué l'annexion de l'Alsace 1940-1945, les résistants du Florival et Alain Hirschler, fils de résistants déportés et assassinés: une présentation qui a intéressé les élèves de 5 classes de terminale du lycée Alfred Kastler à Guebwiller avec la participation de Marc Schumacher, professeur d'histoire et de Christophe Hecht, CPE.
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Lundi 5 février, Marcel Weinum aurait 100 ans |
L'AERIA participe aux 100 ans de la naissance de Marcel Weinum au travers de son exposition et des conférences présentées aux élèves du collège portant son nom. |
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A l'invitation de Denis Ritzenthaler et du club des séniors d'Ostwald, Marie Goerg Lieby la présidente de l'AERIA et Bertrand Merle coordinateur du livre 50 mots pour comprendre la résistance des Alsaciens ont présenté mardi 30 janvier 2024 au centre social et culturel, les chapitres de la Résistance alsacienne à l'aide d'un PowerPoint devant une assistance captivée par le sujet.
Introduction par Denis Ritzenthaler
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Auteur : Biersohn Jean-Louis |
L'AERIA était présente au jardin de la mémoire et des Droits de l'homme à Rothau |
L'AERIA était présente le 26 janvier 2024 au jardin de la mémoire et des Droits de l'homme à Rothau pour participer à une commémoration organisée par l'association Regards d'Enfants, la commune de Rothau et le CERD, dans le cadre de la journée internationale de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'Humanité.
Ce moment mémoriel a également été l'occasion pour inaugurer un mur évocateur érigé dans le jardin de la mémoire par des élèves du collège de La Broque. Un dépôt de gerbes a clôturé cette belle cérémonie.
Dépose d'une gerbe de fleur
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Journée du Souvenir de la Déportation et de la Libération du camp d'Auschwitz |
L'équipe éducative du lycée, notamment Martine Schnebelen et Marc Schumacher, professeur d'histoire, contribuèrent à la réussite de cette séquence, la veille du jour de la Journée du Souvenir de la Déportation et de la Libération du camp d'Auschwitz.
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Photographe : Bertrand Merle |
L'exposition est de retour à Brumath |
Troisième présentation de l'exposition de l'Aéria à Brumath après la médiathèque des Triboques (2021) puis le collège (2023) à l'époque sans nom dédié, désormais nommé récemment du nom du jeune résistant Marcel Weinum assassiné par les nazis le 14 avril 1942 à Stuttgart alors qu'il n'avait que 18 ans.
Les enseignants de l'établissement ont souhaité faire coïncider cette installation avec la date du 100e anniversaire de la naissance de Marcel Weinum le 5 février prochain. Marcel Weinum est le fondateur du mouvement de résistance la Main noire dans lequel de nombreux jeunes des environs mais aussi de Strasbourg s'étaient investis au péril de leur vie pour certains.
Jean-Marie Esch, vice-président de l'Aéria devant l'exposition itinérante de l'Aéria qui en est à sa 61e installation. (Photos Aéria - BM) |
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Auteur : Biersohn Jean-Louis |
L'exposition à Marlenheim |
Article paru dans les DNA le 18 janvier 2024 dans la page de Marlenheim.
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Auteur : Goerg-Lieby Marie |
Courrier des lecteurs DNA |
Lettre de notre présidente Marie Goerg-Lieby dans le courrier des lecteurs des DNA du 7 janvier 2024.
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Photographe : Bertrand Merle |
L'exposition itinérante de l'Aéria a été installée du 3 au 13 janvier 2024 à l'espace culturel et touristique de Marlenheim. C'est la 60e étape de ce panorama de la résistance alsacienne proposé aux curieux d'histoire qui désirent mieux connaître le passé de l'Alsace pendant l'annexion de fait. C'est à l'invitation des " Mercredis de Marlenheim " et de son président Gabriel Schoettel que l'Aéria a installé ses 31 panneaux largement illustrés par des cartes et photographies.
L'exposition a fait l'objet d'un article dans les DNA (lire l'article). Jean-Marie Esch (Aéria) et Gabriel Schoettel parcourent l'exposition la Résistance des Alsaciens (Photo aéria -bm)
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Juin 1944, l’Allemagne nazie est face à l’offensive alliée. La France est libérée progressivement. L’Alsace en est encore bien loin et, sous la férule du Gauleiter Wagner, subit toujours la domination sans concession. 130 000 jeunes Alsaciens ont été mobilisés dans l’armée allemande, mais cependant pas les 800 officiers de réserve alsaciens, jusqu’ici protégés par les règlements de celle-ci qui interdisent l’incorporation d’officiers étrangers. Mais, les SS n’ont que faire des règlements et il faut des troupes à l’organisation nazie. Himmler et Wagner décident alors de tenter de mobiliser un premier contingent de 60 officiers de réserve alsaciens. Ils sont convoqués au camp de Cernay le 1er juin 1944. C’est là que commence l’histoire des 42. Être officier SS, ce sera non. Ces Alsaciens sont Français et ils résistent. On oubliera les quelques-uns qui succombèrent à l’appel des SS et on retiendra que le 10 juin 1944, les récalcitrants sont embarqués pour le camp d’instruction SS de Bruss (dans la région de Dantzig). Ce sera toujours non. Il faut pourtant qu’ils cèdent. On les envoie alors au camp de concentration de Neuengamme, un camp de l’horreur, comme tous les camps nazis. C’est toujours non. Quelques jours après la libération de Strasbourg, Himmler les déclare Nacht und Nebel. Ils auraient dû tous périr. Vingt cependant en reviendront. En 1987, les survivants décident de raconter leur histoire dans un livre Nous étions 42. A l’initiative de descendants, Jacques Stoll et Xavier Gillig, ce livre en est la réédition, suivi de l’analyse de son histoire par Mathieu Stoll. N’oublions Jamais ! |
| | 50 Mots pour comprendre la résistance alsacienne (1939-1945) |
Editeur : Editions du Signe |
La résistance alsacienne telle qu’elle s’est développée entre 1939 et
1945 prend une place à part dans l’histoire de la Deuxième Guerre
mondiale. L’Alsace était annexée de fait et non pas occupée comme le
reste du territoire métropolitain. De cette situation inédite ont
découlé des destins particuliers. En Alsace mais aussi hors de la
province, des hommes et des femmes ont agi de différentes manières pour
combattre et s’opposer au IIIe Reich. Filières d’évasions, collecte de
renseignements civils et militaires, réfractaires à l’incorporation de
force, manifestations, engagement dans des maquis ou dans la future
armée de libération en Afrique du Nord ou au Levant, évasions de l’armée
allemande, répression nazie féroce, procès, évocation des Justes,
odonymie ou l’histoire par les noms de rues, le sport, le concours
national de la Résistance pour les élèves … Les auteurs ont choisi « 50
mots » pour expliquer le plus simplement possible cette période et les
destins qui ont affecté et bouleversé toutes les familles alsaciennes. |
| | Et les femmes se sont levées |
PRIX DES LECTEURS DU SERVICE HISTORIQUE DE LA DEFENSE 2023
L Alsace et la Lorraine, terres de frontières, ont été le champ
d'action de nombreuses filières d'évasion entre le Reich nazi et la
France occupée, filières dans lesquelles beaucoup de femmes se sont
engagées. L'autrice est partie sur les traces de ces femmes
en interrogeant leurs descendants , en enquêtant dans les archives
muséales ou familiales. Ce livre met en valeur le rôle actif et méconnu des femmes dans la Résistance.
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Site complété et mis à jour directement par les membres de l'Aeria. |
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